Il faut savoir que son réalisateur, Joann Sfar vient de la bande-dessinée et nous amène là dans un véritable conte dans lequel l’enfance occupe une place prépondérante et ce, jusqu’à la mort même de Gainsbourg. C’est joyeux, fantastique, nostalgique… le tout hanté par une énorme marionnette.
Les acteurs sont – sans exception – tous formidables. Les muses de Gainsbarre ne ressemblent bien souvent absolument pas aux actrices qui les incarnent et pourtant, on y croit. On ne peut s’empêcher d’avoir le coeur serré devant Lucy Gordon. Quant à Eric Elmosnino, il est juste incroyable. Evidemment, il y a une ressemblance physique et, au delà de cela, il a réussi d’une manière surprenante à s’accaparer les mimiques de l’auteur-compositeur sans pour cela tomber dans la caricature. Sans oublier Philippe Katerine qui incarne un Boris Vian aussi fantasque que délicieux.Et puis, la musique de Gainsbourg sert de fil conducteur au film. Rien que pour ça…
La vie de Gainsbourg, du jeune Lucien Ginsburg dans le Paris occupé des années 1940, jusqu’au poète, compositeur et chanteur célébré dans le monde entier. Le film explore son itinéraire artistique, du jeune homme épris de peinture à la consécration de sa musique dont l’avant-gardisme en a fait une véritable icône de la culture française. Mais aussi la complexité de sa vie adulte à travers ses amours tumultueuses.