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Négocier son salaire lorsqu’on est en poste

Publié le 26 janvier 2010 par Claire Romanet

Pour demander une augmentation, il faut mettre toutes les chances de son côté et préparer sa négociation. Radio Scoop nous interroge à un moment clef de l’année qui voit les entretiens annuels débuter (avec un impératif donné par le journaliste : faire court).
Quel est le bon moment pour négocier son salaire ? L’entretien annuel ? Une autre période dans l’année ?
Même si les salariés pensent que c’est lors de l’entretien annuel qu’il faut en parler, ce n’est, pourtant, que rarement le moment idéal.
Normalement, un entretien annuel, plus qu’une évaluation, doit être un entretien de motivation. Il doit servir au manager à faire le point sur l’année écoulée, les attentes, les besoins, ce qui s’est passé, ce qui est à faire, ce qui n’est plus à faire… Du coup, le manager évite le plus souvent la question du salaire.
Il ne faut donc pas être étonné si on ne parvient pas à en parler.
Alors quand ?
Il faut vraiment attendre le bon moment. Avoir l’opportunité de mettre en valeur sa demande, par exemple : lorsque vous obtenez les félicitations d’un client, venez de gagner un contrat, ou si vous avez résolu un problème qui vient de se passer au sein de l’équipe. Dans tous les cas, un moment propice pour vous. Dans le même registre, il faut que ce soit un moment propice pour l’entreprise. Pas la peine de demander une augmentation si l’entreprise vient de perdre un client.
Très important : une demande d’augmentation se prépare.
La meilleure méthode consiste à faire un tableau, qui reprend des exemples qu’on pourra mettre en avant : ce qu’on a apporté au sein de l’équipe, à l’entreprise, etc.
A quel pourcentage de hausse on peut prétendre ?
Il faut d’abord comparer sa rémunération actuelle à celle de la fonction sur son propre marché (voir comment faire). Ensuite, il faut parvenir à un chiffre cohérent, il est d’usage de se baser sur le coût de la vie et/ou plus ou moins 10%. En même temps, il ne faut pas demander trop peu car il n’est pas question qu’on revienne se battre pour une augmentation tous les 6 mois.
Enfin, il faut faire la différence entre une grande entreprise qui possède une grille de salaire, un système de suivi individuel bien rôdé (entretiens annuels par ex.), et des pourcentages d’augmentation précis, et une TPE (Très Petite Entreprise) qui, bien souvent, n’a pas beaucoup de moyens financiers.
Dans tous les cas, il est utile de savoir qu’une amélioration de sa rémunération ne passe pas que par le montant du fixe à augmenter. Vous pouvez demander des primes, des actions, des tickets restaurant certes, mais aussi d’autres avantages tels une assurance santé, une retraite, une voiture de fonction, des horaires aménagés, une formation… Autant de points importants pour sa carrière.


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