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Tant et aussi longtemps que ces biens pensants seront en place, nous ne verrons jamais la lumière au bout du tunnel.
Je suis devenu allergique aux lancements de livres d’anciens politiciens. J’en ai assez d’entendre parler des rencontres des groupes sociaux pour des sommets ou des forums de discussion sur l’économie. Je ne suis plus capable de voir toujours ces mêmes acteurs essayer de nous prendre par la main et nous conduire tout droit vers le précipice! Ils sont tous là réunis toujours les mêmes à ajouter structure par-dessus structure sans jamais apporter de solution efficace et durable aux nombreux problèmes qui nous frappent. Ces penseurs sont eux-mêmes responsables de notre dégringolade.
Notre séisme à nous Québécois ce sont ces sempiternels intellectuels soi-disant lucides, ces empêcheurs qui empêchent d’évoluer, ces hamsters qui tournent en rond sans jamais se fatiguer. S’il y a quelque chose qu’ils ont réussi, c’est certainement d’avoir menti au peuple et assuré leurs propres avenirs vers une retraite dorée!
Facal le dis, comme ces prédécesseurs, depuis 40 ans : « il faudra reprendre la logique des sommets de concertation: partager les constats, définir le futur qu’on veut, fixer des cibles, répartir équitablement les efforts, se mettre au travail et accepter qu’il y aura des moments difficiles, mais qui en vaudront plus tard la peine. » À bien y penser, si nous sommes prisonniers de nos propres décombres et ensevelis dans nos mentalités corrompues c’est bien à cause de ces lucides.
Vous me faites penser à ces gens assis à la gare attendent un train qui ne viendra jamais.
Régulièrement, j’entends dans les médias certains protagonistes poser la question à 100 000 dollars : comment pourrait-on régler une fois pour toutes la maudite dette et en finir avec les problèmes de pauvreté, de santé, d’éducation, du décrochage scolaire,…?
Bien non! Beaucoup trop difficile pour ces décideurs d’avoir un brin de vision, on met plutôt l’accent sur le retour des péages, au report de la retraite, aux augmentations de taxes, de tarifs et de frais sur les services, eux-mêmes souvent inexistants. On nous prévient que ça va faire mal! Ils sont tellement lucides qu’ils trouveraient le moyen de taxer l’air qu’on respire?
Cela n’est pas très difficile à comprendre pourquoi les gouvernements passé et présent n’ont jamais eu de vision à long terme ils ont toujours eus recourt aux intellectuels à pipe pour trouver des solutions aux problèmes qui nous assaillent sans jamais trouver de recette. Ils ont tous erré, divagué et joué avec notre avenir comme on joue au casino. Ils n’ont pas d’imagination!
Les Québécois semblent eux aussi être atteints de ce manque d’imagination. Le sondage sur le Québec dans le rouge le démontre très bien!
Jamais n’a-t-on vu autant de consensus sur les enjeux importants au Québec, dont les finances publiques. Ça ouvre la voie au gouvernement pour prendre des décisions plus difficiles, estime Jean-Marc Léger, qui sonde l’opinion des Québécois depuis 25 ans.
Mais justement, le gouvernement veut-il prendre des décisions courageuses? Il n’y a pas de sondage, cependant, qui puisse répondre à cette question.
Les Québécois dans ce sondage donnent quasiment le feu vert à Ti-Jean.
Jean Charest est heureux comme un pape et se félicite du large et utile appui qu’il à obtenu. Il déclare : « L’expérience nous apprend que si on prend la peine et le temps de faire un exercice comme celui-là, on augmente substantiellement les chances de succès dans la mise en œuvre de nos politiques »
Le message est-il assez clair!? (Les chances de succès…) Watch out! Ça va faire mal.
Les moyens précis pour les atteindre les objectifs selon Charest restent à élaborer. Ils le seront par des comités ministériels ad hoc. Encore des comités qui se pencheront sur d’autres structures!
Voyez l’imagination de ces participants à cette importante réunion, ils se sont entendus pour dire qu’il fallait « mettre en place des incitatifs pour encourager les personnes plus âgées à demeurer sur le marché du travail ». Au lieu d’investir dans la jeunesse au début de la vie, on va chercher à profiter des personnes âgées jusqu’à leurs morts. Non vraiment pas fort notre société! Décourageant même!
Quand j’entends M.Facal dire que « le Québec n’est pas en panne d’idées, mais en déficit de sens. » Qu’il aille demander aux personnes âgées qui ont bâti notre pays à la sueur de leurs fronts, aux mères du Québec qui elles savent comment de peine et misère tenir un budget pour arriver à chaque fin de mois ou aux jeunes qui doivent travailler pour payer leurs études et s’endormir dans leurs cours épuiser au bout de leurs crayons. Qu’il aille leur demander s’ils sont en déficit de sens!
Comment est-il possible pour Jean Charest de savoir à quoi ressemblera le Québec dans 20 ans alors qui n’est même pas apte de gérer le moment présent et l’année en cours? Si sir J.J. Charest veut savoir à quoi ressemblera le Québec dans 20 ans qu’il aille consulter Madame Minou!
Par quoi commencer?
Je vais vous le dire moi par où commencer! Il faut d’abord se débarrasser de ces acteurs à deux ou trois lettres PQ, PLQ! Ce n’est pas avec ce genre d’élite que l’on peu s’attendre à devenir quelque chose comme un grand peuple.
La démocratie comme disais l’autre a été monopolisée par une élite politico-économique qui utilise le pouvoir à son profit. Dans les faits, le citoyen s’est fait déposséder de son pouvoir de définir la société dans laquelle il veut vivre.
La vraie révolution provient du cœur et de l’esprit, tant que les gens ne prendront pas le temps de réfléchir sur l’avenir du Pays, aucun changement ne serait poindre à l’horizon. »C’est justement ça notre problème aujourd’hui, c’est chacun pour soi et la majorité des Québécois n’écoute plus la voix qui vient du fond de l’âme et ça, c’est bien à cause de vous politiciens, votre mollesse et ineptie dans vos indécisions, tergiversations ou les abus commis sur la collectivité fait en sorte que vous récolté aujourd’hui ce que vous avez semé.
À lire dans 20 ans!
À mon humble avis, nous sommes mûrs, en tant que Québécois, pour produire des fruits québécois. Comme un pommier donne des pommes ou un cerisier donne des cerises, il en va de même pour nos richesses collectives et nos richesses naturelles. Dans cette même pensée, cessons de nous faire passer des pommes pour des oranges et arrêtons de critiquer sans rien faire. Agissons tous ensemble vers le même but en nous impliquant socialement vers ce changement inévitable et éminemment souhaitable. C’est comme un fruit mûr, il faut le cueillir avant qu’il ne tombe et pourrisse.
Si on s’y mettait pour sortir le Québec de son marasme!
Si on s’y mettait vraiment, s’orientait autrement en changent les règles qui nous régissent, en mettant la hache dans ces dogmes et paradigmes qui nous conduisent directement vers notre perte!
J’ai toujours dit que le Québec à tout ce qu’il faut pour se réaliser. Nos richesses naturelle et humaine sont malheureusement mal utilisées.
Le Québec dans le rouge questions no : 11
Croyez-vous que le Québec fait fausse route avec les dix questions précédentes?
Réponse : Oui!
Ce n’est pas ce genre de mesures qui nous sortiront du marasme dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui. Tout sera à reconsidérer dans 10 ans et rien n’aura changé.
C’est comme si vous me posiez la question. Quel membre devrait-on me couper ou mutiler pour mieux avancer?
L’objectif 200 000 emplois réguliers et 25 000 à 50 000 maisons par année
Peut être que le projet de société dessiné sur ma planche à dessin en 1983 est trop avant-gardiste, mais je suis certain que mes idées ce réaliserons un jour. Je suis probablement né 50 ans trop tôt pour voir des maisons en cubes et les serres tunnel s’ériger sur les terres au Québec et exportées vers des pays en reconstruction comme Haïti ou autres pays en voie de développement.
Haïti à besoin de 100 000 tentes immédiatement et le projet de maisons en cube pourrait répondre à la demande assez rapidement par une production à la chaine jour et nuit. Mais nous ne sommes pas rendus là! Peut-être un jour lors d’un autre cataclysme.
Nous pourrions devenir l’exemple à suivre en Amérique du Nord et un modèle de réussite collective pour la planète.
J’appartiens probablement à une autre dimension qui n’a rien à voir avec celle d’un journaliste ou d’un professeur, je ne fais pas partie non plus de ces faux lucides aux pratiques programmées d’avance et coulées dans le béton pour mieux nous endormir.
Je ne m’appelle pas James Charest avec sa réingénierie de l’État les deux mains dans nos poches.
Pour ce qui reste à faire, j’en appelle à la conscience de ce peuple s’il en reste un! Aux vrais bâtisseurs et à toutes ceux et celles qui ont a cœur le Québec. À saisir ici et maintenant toutes les opportunités pour se réaliser. Qu’il soit fini le temps de voir nos espoirs et nos talents éparpillés aux quatre vents!
Soyons sérieux pour une fois, mettons-les tous dehors!
André Taillon
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