→ On retrouve ainsi parmi de très nombreux exemples :
- Société Générale en tête du CAC 40 à 43,03 € (+ 1,39%) contre BNP à - 1,77%, la première ayant fait les frais d'annonces de possibles nouvelles dépréciations dès jeudi dernier lui infligeant
une baisse de 5,20 % vendredi mais bénéficie ce jour de rumeurs sur la réalisation d'une co-entreprise avec le Crédit Agricole.
- Le secteur bancaire américain à l'équilibre la semaine passée (-0,77%) reprend quelques très maigres 0,17% et reste stable finalement depuis plus de 15 jours
alors que le secteur des semi-conducteurs, dont la faiblesse avait été signalée dès le 15 janvier et très affecté vendredi, comme depuis 15 jours, connaît un rebond à l'image
d'Intel dont les dégagements à la suite de ses résultats décevants ont été appuyés vendredi (en tête du Dow ce soir)
- le conglomérat General Electric, l'un des baromètres mondiaux des affaires, en hausse à contre courant du marché vendredi, grâce à de bons résultats trimestriels, conforte son avance
ce jour de plus à + 2% également.
Le basculement d'ensemble est beaucoup plus probant que les éventuelles thématiques sur tel ou tel secteur ou à partir de tel ou tel fait particulier, en dehors de réactions
ciblées liées aux résultats trimestriels. Dans un marché qui a retrouvé un peu son calme, en concordance avec un faible repli du Vix sous sa moyenne mobile long terme journalière, les opérateurs se sont montrés très réactifs cependant :
- sur Philips qui s'envole de 5,07 % à 21,365 € grâce à l'annonce de résultats meilleurs que prévus avec un bénéfice sur le 4ème trimestre de 260 millions d'euros contre une
perte de 1,180 milliard d'euros l'an passé.
- et lors de la parution des ventes dans l'immobilier ancien aux USA en décembre en baisse de 16,7 % sur un mois contre - 9,8% attendu. Les stocks remontent à 7,2 mois de
ventes contre 6,5 le mois précédent. Les prix sont par contre en légère hausse sur 1 an + 1,5 % désormais. Cette publication aura envoyé le CAC 40 sous 3 800 points.
Les enseignements graphiques sont assez faibles, les baissiers ayant réussi à repousser les cours sur de nouveaux plus bas mais sans remettre en cause le support.
L'éventuel pic de pessimisme attendu après le pic d'optimisme il y a 15 jours au travers d'un excès
baissier ne s'étant pas réalisé, la configuration à très court terme reste largement indécise.
La meilleure orientation de la bourse américaine à l'inverse de l'Europe (la bourse de Francfort perd 1,12%) dresse cependant un bilan un peu plus favorable, Dow Jones (+0,23%) et S&P500
se sont littéralement posés sur leur MM90 respective à l'inverse du DAX30 ou du CAC40 qui évoluent en deçà de la leur.
√ Enfin, et pour rester sur des données purement factuelles, il est à noter le regain de tensions sur la solvabilité des
grandes banques (graphique de gauche) au cours de cette phase de baisse, après plusieurs mois d'amélioration à l'inverse de l'indice de solvabilité des grands États (courbe de droite) qui
prolonge plus avant sa jambe de hausse débutée à l'automne rejoignant ainsi, au-dessus de sa moyenne historique les niveaux du printemps dernier (Cf.
Finance - Risque crédit : le G7 mal orienté )