Le Président de la République Nicolas Sarkozy était l'invité de la rédaction de TF1 hier soir. Dans un premier temps il a répondu aux questions de Laurence Ferrari, avant d'être confronté à dix français face à Jean-Pierre Pernaut. Et durant l'interview dans le journal télévisé, Nicolas Sarkozy a été interrogé sur l"affaire des réfugiés en Corse.
A la question de Laurence Ferrari:
"123 réfugiés Kurdes ont débarqués ce week-end sur les plages de Corse, les français ont assistés à un scénario en deux temps. Dans un premier temps, le ministre de l'immigration les a tous placés dans des centres de rétentions, puis la justice a invalidée les procédures et tout le monde est remis en liberté. Est ce que cette mise en rétention était une erreur ?"
Le Président de la République à répondu:
"Des esclavagistes, des assassins utilisent la misère humaine et ont débarqué sur les Côtes Corses une centaine de malheureux, certaines femmes enceintes, des enfants. Ils leur ont demandé, ces assassins, ces criminels, ces esclavagistes, de jeter leur téléphone et leur papier pour qu'on sache pas d'où ils viennent. Je ne laisserais pas la France désarmée face à un phénomène de migrants arrivant sur des barques comme a connu l'Italie. Je le dis très simplement, nous soignons ces personnes, nous les nourrissons, nous les réconfortons, nous allons regarder de quel pays ils viennent, et nous les raccompagnerons chez eux. Pourquoi ? Parce que si nous faisons pas ça, alors les esclavagistes du monde entier, les réseaux criminels du monde entier, en tireront la conclusion, qu'ont peut faire débarquer n'importe comment des pauvres gens sur les plages de France., le message est très clair.
Laurence ferrari rétorque:
'Est ce que la situation a été bien gérée par le Ministre de l'immigration ?"
Le Président de la République répond:
"Eric Besson a très géré la situation. Que ce que reproche le juge des libertés ? C'est ce que nous avons placés en garde à vue ces réfugiés qui arrivaient. Le procureur de la République d'Ajaccio à refusé la garde à vue. Aujourd'hui, ces malheureux sont sous la responsabilité de la croix-rouge, nous leur avons demandé de déposer un dossier de demande d'asile. Ceux qui sont des réfugiés politique seront accueilli, ceux qui ne le sont pas, seront raccompagné chez eux".