L’heure est grave, ça rigole plus, il faut sauver Vincent Peillon.
Et c’est urgent car brouillé avec Ségolène Royal, interdit d’antenne sur la 2 et raillé par tout ce que la blogosphère compte d’esprits caustiques, son avenir politique est franchement tout sauf radieux.
Si rien n’est fait c’est des coups à finir au Modem, à hurler avec Bayrou au complot médiatique, à bouffer sa (vraie) galette-saucisse dans la même gamelle que Marielle de Sarnez ce qui, compte tenu de la mine dénutrie de cette dernière, n’a évidemment rien d’enviable.
Si « Restons Correct ! » s’engage aujourd’hui en faveur d’une prompte réhabilitation médiatique du soldat Peillon, ce n’est pas uniquement par altruisme ou par grandeur d’âme, ni même par goût pervers des donneurs de leçons sentencieuses.
C’est d’abord parce que nous tenons à ne pas perdre un aussi « bon client ». Du genre de ceux qui confondent morale et moralisme, qui fustigent les paradis fiscaux sans se préoccuper des enfers du même nom, qui défendent becs et ongles le service public de l’audiovisuel au nom du pluralisme médiatique. Bref, un cador !
Pour être clair, plus y’en aura des candidats à la candidature comme lui, moins y’aura de chances de se reprendre cinq ans de galères socialistes en 2012…