Delhpic est un tout jeune groupe originaire de Manchester et repéré par Kitsuné. Non ils ne font pas de la musique de dépressifs (enfin pas tant que ça), ils font de la pop teintée de mélodies electro accrocheuses. Bref, ils s'inscrivent pile poil dans la tendance electro-rock qui rafle tout en ce moment. Et au passage ils synthétisent un peu les deux clichés new wave qui nous viennent à l'esprit quand on pense à Manchester: le post punk et l'acid house.
Le trio s'est fait connaitre avec des singles puissants (Counterpoints, Doubts).
Son premier album, Acolyte, était donc attendu avec impatience. Il reprend principalement les tubes que les fans connaissent déjà.
Certains les comparent déjà à New Order, pour l'alternance de mélancolie et de refrain sautillants. Une comparaison qu'ils peuvent soutenir, ils en ont l'envergure. Propre, raffiné, travaillé, peut-être trop, leur album fait une super impression.
J'ai un faible pour Clarion Call, une chanson toute en progression jusqu'à son envolée lyrique. Mais surtout pour Halcyon, la plus catchy et la plus réussie de cet album. Il faut souligner aussi Acolyte, 9 minutes d'impeccable rythmique électronique.
L'ensemble de l'album transcende les genres, entre house et indie rock, entre Bloc Party, Radio4 ou les Chemical Brothers.
Cette révélation 2010 à suivre de très près sera en concert au Nouveau Casino le 16 février, à ne pas manquer.