Les questions salariales sont toujours difficiles à aborder car on parle ici d'un tabou énorme avec lequel bon nombre d'entre nous ont quelque soucis : l'argent.
A ce sujet, un journaliste de Radio Scoop nous interviewe avec la consigne de répondre rapidement et en peu de mots (ouf !) :
Lors de l'entretien d'embauche, à quel moment faut-il parler du salaire ?
On évite d'en parler en tout premier lieu. Idéalement, mieux vaut laisser le recruteur aborder le sujet.
Là c'est assez court, là ;-).
Comment savoir à quel salaire on peut prétendre ?
Débutons par le salaire "marché" : il faut savoir ce que l'on vaut, à l'instant T, sur son propre marché. Pour ce faire, on dispose d'un bon nombre d'outils avec, en premier lieu, internet. Vous trouverez facilement de quoi vous informer grâce à des fiches de postes (sur les sites emploi notamment), des offres d'emplois où la rémunération est indiquée, ou encore grâce aux études et autres guides de salaires.
L'important est de présenter une fourchette qui correspond à votre fonction et que vous donnez en salaire annuel brut (votre salaire brut x 12 mois). Mais ne vous mettez pas une pression inutile non plus, vous avez face à vous des interlocuteurs dont c'est le métier, ils sauront traduire brut, net, mensuel, annuel...
Comment calculer la fourchette de salaire ? Limite hausse ? Limite basse ?
Avant tout, il faut se fixer un seuil en-dessous duquel on ne veut pas descendre. Ensuite, il faut proposer un pourcentage réaliste : si vous mettez 200% d'écart entre la valeur inférieure et la valeur haute, vous n'allez pas être crédible.
Il faut donner une fourchette acceptable, tout en tenant compte du fait qu'il y a aura par la suite une négociation.
Et l'interview continue sur "comment négocier son salaire lorsqu'on est en poste"... demain.