Deux chercheurs britanniques ont dressé un état des lieux de la presse scientifique au Royaume-Uni. Le secteur serait dans une relative bonne santé. Les scientific stories sont demandées et aprréciées des lecteurs. Le nombre de journalistes scientifiques – au sens large : “science, environnement et santé” – dans la presse nationale a presque doublé entre 1989 et 2005.
Mais le secteur est également embourbé dans la crise plus large que traverse toute la presse. D’après la synthèse des interviews des journalistes scientifiques, ces derniers regrettent de ne pas avoir le temps d’approfondir les sujets qu’ils traitent. Le rapport met également l’accent sur les risques de dépendance vis-à-vis des agences de “public relation” dont l’importance a beaucoup crû ces dernières années.
A quand une étude similaire en France ? Pas certain que le constat soit aussi optimiste.
Image : Andy Williams et Sadie Clifford / Université de Cardiff