Il observa que les non-voyants présentaient les mêmes expressions faciales que les athlètes voyants. Et ce dans des contextes similaires, c'est-à-dire que les stimuli émotionnels (par exemple gagner ou perdre le combat) provoquaient les mêmes expressions faciales chez les deux catégories d’athlètes.
En observant les réactions des sportifs lors de la cérémonie de remise des médailles, il remarqua que les sportifs aveugles, recevant une médaille d’argent, présentaient à 85% un faux sourire. Faux sourire que l’on qualifie également de sourire social.
Dans cette lignée des travaux sur l’universalité et l’innéisme des expressions faciales, l'éthologiste Eil-Eibesfeldt (2) étudia les expressions faciales d'une petite fille aveugle et sourde de naissance. Lui rendant régulièrement visite pendant près de 7 ans, il observa que la petite fille riait, souriait, pleurer, avait des expressions de colères et de surprise. D’autres études (3) faites sur des aveugles de naissances mentionnent qu'ils produisent un patron simplifié des expressions faciales.
Ainsi selon Matsumoto, il devient évident que les expressions faciales sont inscrite de manière génétique. Alors le rôle de l'imitation dans l'apprentissage des expressions faciales ne serait que secondaire, ne jouant plus qu’un rôle de renforçateur?
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- David Matsumoto.
- Renck, Servais. (2002). L'éthologie. Points.
- Belzung. (2007). La biologie des émotions. de boeck.