Le football est une merveilleuse aventure... géographique.
Gamin, j'apprenais les pays, les capitales.
Gamin toujours, quelques années pas plus finalement me sépare de ce gamin-là, je me chauvinise chaque année pour une ou des équipes des divisions autres que la première. C'est-à-dire que du coin de l'oeil, je suis cette année avec attention les parcours de Trelissac, Plabennec ou Le Blanc-Mesnil.
Le Blanc-Mesnil parce que cette équipe de division d'Honneur est suivie chaque semaine par les caméras de L'Equipe TV. On s'y attache, à ces types-là. Avec gars de sept et douze ans, c'est le petit bonheur du lundi 20 h. Le soir des copains du Blanc-Mesnil, comme on se le dit entre nous.
Et Trellisac, et Plabennec ? Ô, deux petites équipes qui ont gravi les échelons et qui ont débarqué dans l'une des antichambres de l'élite. Elles ont toute ma sympathie. Mais elles rament. Trelissac, après un départ en fanfare, se ramollit du genou et glisse dangereusement vers le fond de la classe. Un fond d'où Plabennec peine à s'extirper.
Je n'ai jamais mis les pieds dans cette commune de 8 000 et quelques habitants. Pas la moindre idée de ce à quoi elle resssemble. L'ironie du sort, et on revient au foot s'il vous plaît, c'est que Nancy la poussive ayant bouté hors de la Coupe de France les valeureux joueurs de Thiers aux pénaltys, voilà que se profile à l'horizon un étonnant Plabennec - Nancy. Je suis aux anges. Supporter, forcément.
PS : Au fait... Trelissac, c'est en Dordogne (plus d'infos ici). Le Blanc Mesnil dans le 93 (cliquer là). Et Thiers en Auvergne (cliquer ici).
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