Après Radiohead, c’est au tour de Saul Williams de sortir un album basé sur le concept de la consommation responsable et participative.
Vous avez le choix : soit acheter « The Inevitable Rise and Liberation of NiggyTardust » (détournement du bien connu « The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders form Mars, de David Bowie) pour 5€, soit le télécharger gratuitement.
La position de l’artiste New-Yorkais est nette : « Le seul choix à faire est de sauter du navire des vieilles vérités, faire confiance aux dauphins et nager vers le changement ». Nouveau prophète, il ajoute : « La plupart des gens n’ont pas conscience du monde de l’art et du commerce où l’exploitation dépouille chaque artiste comme un nègre” explique-t-il. “Chaque label, à l’instar de l’apartheid, nous divise par nos différences et nous bat jusqu’à ce que nous acceptions les plus petits chiffres. Ce qui tombe entre les mailles du filet, c’est une pile de disques empilés sur la montagne de talents qui ne sont pas mis en lumière »
Les maisons de disques, ou majors, perdent de plus en plus pieds dans un marché qu’ils détenaient depuis bien trop longtemps. Espérons tout de même que cette nouvelle voie, parsemée d’excellents présages pour la musique et l’art en général, ne se transforme pas en mode passagère qui retombera après amusement du consommateur (non) responsable.