Je ne suis plus "lui" et elle n'est plus "elle"

Publié le 24 janvier 2010 par Alphamale
... Trop fort pour moi, l'amour? 
Oui déjà 2 ans 1/2 que je suis divorcé et toujours pas sorti de l'auberge. Enfin si, je m'en suis plutôt bien sorti.
Je suis HYPER heureux avec mes deux enfants, c'est magnifique.
Leur maman ne me manque plus... et heureusement. Elle est devenue une étrangère, pourtant on se voit toutes les semaines mais je ne suis plus "lui" et elle n'est plus "elle". Plus rien à voir avec le tandem que nous étions. 
Nous sommes devenus étrangers, elle a très vite mis les balises, tourné la page.
Pour moi, ça a été plus compliqué, plus long et probablement plus intérieur. Je n'ai pas voulu de relation pansement, j'ai vraiment voulu me retrouver. Et là, après tout ce temps, c'est fait!

Bref, je vais bien. Je suis heureux avec mes petits loulous. Je n'ai plus de soucis.
Et pourtant, j'ai le BLUES!
A n'y rien comprendre. 

Quand les enfants ne sont pas à la maison, je bouge beaucoup.
J'ai un bon groupe d'amis. Quelques super amies avec qui je peux tout partager, sans aucune ambiguïté... savourer l'amitié homme-femme, c'est fort..
J'ai donc une vie sociale bien remplie mais il y a un mais.

Même si je me cache derrière une carapace :"je ne veux plus de relation avant quelques mois, j'ai encore besoin de temps".
Et 36 répliques aussi débiles que celle-ci; mais...
Mais mon coeur s'ouvre tout seul et d'abord ça me remplit de bonheur. Très vite, cette joie se dispute la place avec une peur; LA peur.
La peur de :
- l'échec
- souffrir
- bouleverser l'équilibre avec mes enfants 
- la peur de faire souffrir car je pourrais aussi me tromper
...
Bref, du grand n'importe quoi dans le coeur d'Alpha mais c'est comme ça.

Probablement suis-je en train de tomber amoureux...  
Mais il y a un dilemme...
Putain ils commencent sérieusement à me fâcher ces "MAIS" dans ma petite tête.
Allez, du vent, allez voir ailleurs parce que je ne suis plus très bon public avec cette masturbation intellectuelle (oui j'ai tendance à devenir grossier quand je suis fatigué, et là, je suis naze de chez naze).
Bon, je reviendrai sur le sujet du dilemme quand j'aurai l'esprit plus clair!

To Be Continued - A suivre