Plusieurs recherches (1) ont corrélé certaines proportions du visage avec l'agressivité. Les sujets qui avaient les visages les plus larges et les fronts les plus bas, avaient les personnalités (évaluées par un test) les plus agressives.communication non verbale communication non verbale
Les photos de ces mêmes sujets ont été présenté à des personnes. Qui ont su, avec une bonne fiabilité, reconnaître les personnes évaluées comme les plus agressives. communication non verbale
Ainsi pour tenter d'expliquer cette corrélation, deux hypothèses peuvent être avancées :
- Un phénomène psychosociale : L'effet pygmalion qui consiste à la confirmation de nos propres attentes. En percevant les personnes qui ont un visage large comme agressives, nous nous comportons en conséquence, les rendant alors vraiment agressives.non verbale communication non verbale
- Une piste biologique : Les auteurs pensent que la testostérone, qui intervient dans les comportements agressif (2), pourraient aussi intervenir dans l'élargissement du visage.
D'autant plus que John Manning remarqua des proportions particulières entre l'annulaire et l'index, chez les grands sportifs. Proportions qu'il justifie par le fait que la testostérone joue un rôle dans la croissance de l'annulaire. Ainsi, la BBC le mis au défi de repérer le sprinter le plus rapide d'un groupe de 6 athlètes, seulement à partir des mesures de leurs doigts. Manning réussira son défi... communication non verbale communication non verbale communication non verbale communication non verbale communication non verbale
- Bohler. (2009). Tête large et front bas. Cerveau et psycho n°36.
- Belzung. (2007). La biologie des émotions. de boeck.