S’il s’en est sorti presque indemne c’est grâce à Dieu et aux vertus bien connues du Coca-Cola dont ce jeune miraculé tropical eut l’heur de s’abreuver, abondamment et entre deux prières.
S’il fallait une preuve de l’existence de Dieu d’une part, des bienfaits de la mondialisation ultralibérale d’autre part c’est fait !
Car même si on peut légitimement penser que le Coca c’est pas top pour arroser la (vraie) galette-saucisse, on ne peut plus nier désormais que Dieu est du côté des bons, pas des méchants.
Imaginez un peu ce qu’il serait advenu à ce jeune homme s’il s’était retrouvé coincé dans un bureau de tabac fraichement approvisionné en cigares cubains…
Normal, car non seulement fumer, fut-ce du tabac, c’est très mal, mais fumer des havanes c’est une faute de goût. Or, tous ceux qui ont rencontré Dieu vous le confirmeront, c’est pas le genre à faire dans le bling-bling ou dans le vulgaire et encore moins à refiler indirectement de la tune à ces gros porcs cacochymes de communistes cubains.
Sans compter que question prix, entre le pack de douze canettes de Coca et la boîte de Monteccristo Especial, y’a pas vraiment photo.
Sur que si feu le Che s’était shooté au Coca plutôt que d’enfumer les masses populaires avec ses gros cigares de ploutocrate, ils n’en seraient peut-être pas là…