Lecteurs d'ebook et livres numériques séduisent les rois des cons

Par Actualitté
Éditeur, il fut très jeune auteur, primé par un Renaudot en 1979, Jean-Marc Roberts, qui dirige la maison Stock, n'apprécie définitivement pas les livres numériques. Après avoir rué dans les brancards durant l'été en balançant que « l'ebook, c'est bon pour les SDF », voilà qu'il récidive dans les petites formules cinglantes à l'encontre du monde numérique.
Dans une tribune où l'oteuréditeurcénarist s'épanche sur ses goûts, passant en revue films, récompenses et autres petites choses qui intéresseront les intéressés, le tout lisible dans le JDD.

C'est la section Possession que l'on trouvera de quoi parler dans les salons et autres remises de prix, où la profession se retrouve. Assurant qu'il ne joue « pratiquement plus » et ne sera donc pas victime d'internet, il dérive sur les jeux d'argent sur la toile et rapidement sur le numérique.
Imposture flagrante du tout-numérique. Avec ces centaines de témoignages de reconnaissance, utilisés comme réclame : « Maintenant, dit le roi des cons, quand je pars en vacances, même sur une île déserte, j’ai 400 ou 500 livres à ma disposition. »
Y'a probablement des milliers de rois des cons, qui ont investi dans un lecteur ebook qui apprécieront de se dire que les redoutables conseils de Jean-Marc Roberts émanent d'un spécialiste de la question informatique. On lui laissera le mot de la fin, en guise de conclusion à méditer
Le plaisir, chers lecteurs, comme le désir vient du manque. De ce que l’on ne possède pas et que, par amour véritable, on ne cherchera jamais à posséder.
C'est beau comme une préface de Pierre Assouline, non ?