Dans un communiqué, l'association affirme que "la protection des droits doit l'emporter sur les mesures sécuritaires" et souligne que "le droit d'asile, droit de valeur constitutionnelle, prime sur toute considération de contrôle migratoire".
"Laisser ces personnes déposer une demande (d'asile, ndlr) en rétention les contraint à le faire non pas en 21 mais en cinq jours, oblige l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) à statuer sur leur situation en seulement 96 heures plutôt que dans un délai de plusieurs mois et empêche toute possibilité d'être entendu par la Cour nationale du droit d'asile en cas de rejet", s'inquiète l'organisation de défense des droits de l'homme, demandant que le "procédure normale" leur soit appliquée.