“L’Histoire des Arts au Collège et au lycée ”, “L’évaluation par compétences” ..etc, etc .. sont des nouveautés parmi les plus sérieuses et délicates que nous devons mettre en œuvre, dès à présent… Sans doute, le travail préparatoire pour impulser ces réformes du quotidien, est-il très différent d’une académie à l’autre. Pour ce qui est de la nôtre, voici une partie du ressenti régulièrement partagé entre chefs d’établissement :
D’abord de l’inquiétude, que l’on aide à dissoudre en échangeant entre nous.
Nous avons trop peu de précision de la part de notre hiérarchie, qui nous renvoie aux textes ministériels enveloppé d’un discours rappelant l’importance du sujet …etc ‘bla-bla’…. Parfois, dans l’urgence, nous avons droit à une ‘ circulaire ‘ ( il y aurait à dire … sur le ‘ management par circulaire ‘ .. ! ) qui peut en contredire une autre ( l’une du rectorat et l’autre de l’inspection académique ) et qui aménage la règle ( en général, c’est suite à une réaction du SNPDEN, sur les délais .. ).
Par exemple : la mise en place d’un enseignement de l’histoire des arts au collège.
C’est fin du 1er trimestre, que nous recevons enfin, les modalités pour appliquer les textes .Dans ce cas, comme bien souvent, nous expliquons vite, nous communiquons vite… et nous espérons sur la bonne volonté des profs pour s’y lancer… Ils le font en trainant les pieds, mais sans instructions particulière, ( où sont les IPR ? ) sinon cette circulaire académique qui aménage le texte ministériel, pour cette année… et sans doute de manière très différente d’un collège à un autre, à la merci d’un enseignant ou deux particulièrement impliqués, et qu’il nous arrive, par chance s’ils ne se sont pas encore découragés, d’avoir et de pouvoir soutenir par des HSE ( que nous n’avons pas …, bref ! ) Conclusion, ce n’est pas fait avec l’enthousiasme nécessaire à la réussite, et cela contribue au découragement qui se lit ( sur les visages des salles des profs ) à chaque annonce officielle… Heureusement, l’enseignement au quotidien, c’est à dire la ‘réalité vraie’ nous rappelle à nos vraies obligations, celles d’enseigner avec des valeurs d’éducation et d’humanité …!
Ici, nous sommes sauvés par le quotidien, qui nous apporte nos satisfactions nécessaires …. Ouf!