Et comme celle de la fable de La Fontaine «avec force clameurs».. J’avais bien aperçu titres, dépêches et autres alertes parlant de “saccage” mais je n’avais pas le temps de m’attarder. Bien m’en pris puisque je lis à l’instant sur 20 minutes qu’en fait de locaux dévastés – le terme saccage venant de l’expression “mise à sac” bien connue des historiens depuis le XIVe siècle par le biais de l’italien “mettere a sacco”, l’expression étant elle-même empruntée au vieil allemand “sakman” : pillard, brigand – il s’agirait d’une vitre brisée et l’entourage de Pécresse parle d’une permanence «saccagée»…
Certes, le combat politique mérite mieux et j’ai toujours été respectueuse des règles démocratiques. Je ne m’en suis jamais prise à des locaux ni mêmes aux affiches quoique ma main me démangeât furieusement devant la tronche de Nicolas Sarkozy étalée partout en 2007.
Personne ne sait au demeurant qui est l’auteur de cet acte qui n’est guère malin. C’est donner bien inutilement des armes à l’adversaire.Fort heureusement l’inintelligence foncière de Valérie Pécresse et sa propension – proprement sarkoïdale à travestir la vérité quand ce n’est pas mentir carrément – feront qu’en grossissant un fait relativement anodin bien que condamnable, le boomerang se retournera sans doute contre elle et l’on sait qu’il revient avec la même force que son lancer.
Elle est maligne maintenant. Après avoir ameuté la presse et tenu un «meeting improvisé» devant une centaine de militants avec Yves Jégo – calamiteux ministre de l’Outre-mer sans aucun pouvoir… un de plus en Sarkozy ! - dont les Guadeloupéens se souviendront longtemps.
Si le sens du ridicule devait tuer… Nul doute qu’il y aurait une véritable hécatombe dans les rangs des ministres de l’UMP. Et parmi les têtes de liste pour les élections régionales en Ile de France, Pécresse et Jouanno font la paire. Qu’elles continuent à sarkonner tant et plus. Nous n’avons pas fini de rigoler