Première pierre de l’ère Bendis dans sa grande construction des évènements Marvel de ces dernières années, Secret War a l’avantage d’être mis en image par Gabriele Dell’Otto, un artiste bien trop rare à nos yeux en ce moment.
Scénariste : Brian Michael Bendis
Dessinateur : Gabriele Dell’OttoPublication (US) : Avril 2004 – Décembre 2005
Numéros : Secret War 1 à 5, Secret War: From the Files of Nick Fury.
Secret War, à ne pas confondre avec la grande saga cosmique des 80′ où les héros Marvel avaient été embarqués par le Beyonder dans un combat spatial de premier ordre. Ici on en revient à quelque chose de plus Terre à Terre, avec une histoire tirant plus sur l’espionnage international et des crises diplomatiques entre deux attentats. La cause de tout cela? Nick Fury. Le grand manitou du SHIELD voit une menace émergée en Latvérie, et envoit une escouade de superhéros (Captain America, Spider-Man, Daredevil, Wolverine… rien de moins) en douce pour stopper préventivement l’odieux attentat de la première dame de Latvérie, Von Bardas. Mais ceci en totale contradiction avec les ordres de sa hiérarchie. C’est pourquoi il nettoie scrupuleusement les traces de cette mission, y compris effacer les gentils souvenirs des participants, et retour au bercail.
Tout ceci finit par émerger quelques mois plus tard, alors que Von Bardas réapparait à New York pour y semer le chaos. Le pire est évité, non sans quelques dommages et blessés. Mais Fury, sentant le poids de la responsabilité sur ses épaules, a fait ses valises et disparaît en promettant de ne plus ennuyer ses camarades avec ses petites manigances..
On le verra plus tard, cela aura des répercussions plus large. En tout cas Secret War installe le climat pour la suite, la nouvelle directrice du SHIELD, la paranoïa ambiante, etc.. des signes forts pour la suite qui sera beaucoup plus imaginative : House Of M.