Comme je l'ai évoqué tout récemment, aujourd'hui, Django Reinhardt aurait eu 100 ans.
Les hommages se multiplient, hommages à l'un des meilleurs guitaristes du XXème siècle, qui eut l'intuition géniale de marier la musique gypsie et le jazz, mariage mâtiné de Be-bop et de bossa, donnant naissance au jazz manouche, joué encore aujourd'hui avec un succès jamais affaibli.
Alors après le "Camp des gitans" (clic), c'est le théatre de Colombes qui réunit quelques gypsy jazz bands, parmi les meilleurs et dans une ambiance joliment cabaret...
Dans l'ordre, le Ninine Garcia quintet, le David Reinhardt band et le Trio Rosenberg, sur lequel je m'étendrais un peu car il m'arrive rarement d'avoir une révélation aussi forte...
Ninine Garcia
*
Gilles Barikosky, l'incroyable saxo de Ninine
*
*
*
David Reinhardt (petit-fils de son grand-père...)
*
Nousche, Nonnie et Stochelo Rosenberg (de g. à d.)
Un jeu d'une puissance et d'une aisance exceptionnelles, alternant les "valses", les bossas et les balades jazz avec une virtuosité dont on ne peut même pas soupçonner qu'elle existe à ce point...
(derrière moi, un spectateur averti ne cessait de répéter "Ce soir, je casse ma guitare !")
*
Stochelo, durant un morceau d'une beauté à couper le souffle, "For Sephora".
Un jeu d'une vitesse et d'une précision époustouflante mais qui insuffle une immense douceur dans l'air...
le tout avec un sourire serein, bien sur... (et sachant qu'il ne sait pas lire une partition...)
*
Nousche et Nonnie, l'impressionnante section rythmique.
Impossible de ne pas bouger en les écoutant !
*
Détail du boeuf final, réunissant tous les musiciens de la soirée sur scène...
Un vrai régal !
Quelques titres du trio Rosenberg, à écouter en priorité : " For Séphora", "Bossa dorado", "Seresta", "There is no greater love"
(tous disponibles sur Deezer)