Un communicant doit avoir des compétences en sciences humaines (psychologie).
« Y a pas plus anti-communicant qu’un communicant dans la société ! ». Poncif mille fois entendu, poncif mille fois combattu !
Bien sûr, il existe des communicants complètement caractériels, à l’égo surdimensionné mais ils ne sont statistiquement pas plus nombreux que dans d’autres métiers.
Au communicant, rien n’est pardonné. Un bon communicant sait écouter, sait répondre à cette écoute.
Un communicant doit connaître les métiers, les produits, les clients de l’entreprise.
Ca, ça n’est pas aussi simple que ça ! Est-ce que vraiment le communicant doit tout connaître ? Allez, je vais écrire une banalité : dans les grandes lignes… oui ! et notamment la comm’interne. Il n’y a rien de pire que les cloisons : comm’externe/comm’interne/comm’commerciale… comme si ces trois sphères vivaient dans des mondes différents.
C’est aux directions de la communication de bien faire fonctionner les passerelles.
Un communicant doit connaître la structure de l’entreprise.
Si le communicant ne la connaît pas, c’est une faute.
Un communicant doit connaître au moins une langue étrangère.
Là encore quel débat ! Be pragmatic !
Faut-il savoir vraiment parler anglais dans une entreprise, une structure française : non !
Faut-il savoir vraiment parler anglais dans une entreprise, une structure européenne : oui !
Dans un Groupe mondial est-il souhaitable de mettre tout l’encadrement à l’anglais : oui !
Dans un Groupe mondial est-il souhaitable aussi de respecter les langues et les cultures de chaque pays : oui !
Mais le vrai débat, pour être un bon communicant ce n’est pas le fait de maîtriser une ou deux langues, c’est d’abord avoir la faculté, la capacité d’avoir une ouverture d’esprit qui lui permettra de faire « vivre » une communauté.
Une langue, ça s’apprend !
"Don't speak english, parlez globish"(dialecte planétaire du 3ème millénaire, solution intégrée aux problèmes de communication internationale). Site web : http://www.jpn-globish.com/
Un communicant doit avoir suffisamment de connaissances en culture générale.
Et oui… la curiosité pour un communicant n’est pas un défaut !
A bientôt pour le Savoir-faire…