Comme tout corps étranger à l'organisme, un vaccin peut entraîner des réactions allergiques chez certains patients, y compris une réaction anaphylactique. Cette dernière est une réaction sévère
qui se produit dans les trente minutes qui suivent la vaccination, avec urticaire, oedème, troubles respiratoires, hypotension pouvant évoluer vers un état de choc (choc anaphylactique). On en a
vu plusieurs exemples après la vaccination contre la grippe A, qui semblent tous avoir évolué favorablement. Mais dans certains cas, la réaction anaphylactique est mortelle.
L'aluminium mis en cause
Les réactions allergiques sont dues soit à la souche vaccinale elle-même, soit à l'un des multiples composants des vaccins : conservateurs (mercure,
formaldéhyde), antibiotiques, adjuvants de l'immunité (aluminium, squalène, protéine vaccinante), résidus du milieu de culture (protéines d'oeuf ou de poulet, gélatine), des produits
d'inactivation (formaldéhyde) ou des antibiotiques et antiseptiques utilisés en cours de fabrication.
Mais depuis quelques temps, l'aluminium a été mis en cause. Le lobby vaccinal ne cesse de réaffirmer l'innocuité de l'aluminium, alors qu'il a été mis en cause dans l'apparition d'une nouvelle
maladie : la myofasciite à macrophages. En outre, c'est un allergisant bien connu. Il y a vingt-cinq ans, des chercheurs l'ont accusé d'être l'une des causes de l'augmentation constante de
personnes allergiques. A l'époque l'Institut Pasteur Production l'avait d'ailleurs remplacé par un adjuvant à base de phosphate de calcium. Mais le laboratoire Mérieux (aujourd'hui Sanofi
Pasteur), qui a absorbé ensuite Pasteur Production, a repris la fabrication de vaccins à l'aluminium et renoncé au phosphate de calcium.
Les directives officielles, reprises dans le Guide des vaccinations de la Direction générale de la Santé, rappellent que chaque vaccin est contre-indiqué "en cas d'hypersensibilité connue à l'un
des constituants ou à la suite d'une injection antérieure". Si une allergie à un constituant se déclare après une première injection, il ne faut donc pas poursuivre la vaccination, même si elle
nécessite deux ou trois injections. Le même guide des vaccinations (édition 2008) assure par contre qu'il est possible de vacciner les sujets allergiques moyennant quelques précautions : ne pas
vacciner en cas de poussée, bien tenir compte des allergies possibles aux composants de chaque vaccin.
Un lien avec les maladies allergiques ?
Pour les médecins qui ont recours aux médecines alternatives, notamment les homéopathes, ce sont les vaccinations en général qu'il vaut
mieux éviter chez les allergiques, sous peine de déclencher une poussée. En 1983, le Pr Georges Halpern, l'un des principaux spécialistes français de l'allergie, mettait en garde contre
"une conception vaccinale pastorienne aveugle" et avertissait : "l'utilisation de vaccins de façon dogmatique est actuellement beaucoup plus dangereuse
qu'utile".
"Devant la montée inquiétante des maladies allergiques, l'asthme et l'eczéma en particulier, il serait peut-être temps d'effectuer des enquêtes épidémiologiques pour connaître l'impact des
vaccinations sur le déclenchement de ces pathologies", suggère Michel Georget, professeur agrégé honoraire de biologie, dans "Vaccination, les vérités indésirables" (aux éditions Dangles).
Source : Magazine Alternative Santé N° 373 de Janvier 2010, page 14 (en vente dans la plupart des kiosques à journaux). http://www.alternative-sante.fr/