Estampe vernie
qui, réduite à sa rondeur de laque
reproduit l’immense firmament.
Prodigieusement l’artiste prodigue
fait don, un par un, de météorites peints
à chaque coccinelle
Avec quelle heureuse allégresse j’approfondis
l’essence de l’œuvre,
éprouvant le minuscule délice
extrayant les inoubliables joies.
Ses ailes pliées sur la scène
convexe et close
révéleront la représentation.
Quand l’estampe se fend en deux moitiés
les broderies noires et les ailes apparaissent
la coccinelle quitte la scène.
Avec quelle fougue s’élance-t-elle vers le ciel!
(Fernando Arrabal)