-NY Jets à Indianapolis
Nick T: j’étais tanné des Jets avant le début des séries alors imaginez maintenant. J’étais bien déçu qu’ils battent les Chargers car ça empêchait d’avoir les quatre plus grosses équipes de la NFL en finale de conférence, ce qui aurait été bien l’fun. Quant au duel qui nous attend, c’est évident qu’il fait prendre les Jets au sérieux. Ils ont bien joué à San Diego et ont pu profiter des erreurs des Éclairs, qu’elles soient interceptions ou placements ratés. Les Verts donneront du fil à retordre aux Colts et ils réussiront probablement à garder ça low scoring. À mon humble avis, le truculent Rex Ryan va slacker un peu sur les blitzes en faveur d’une stratégie qui a déjà fonctionné contre les Colts: bardasser les receveurs de passes à l’intérieur des 5 premières verges. Ce faisant, les Jets écoperont peut-être de 3-4 pénalités mais ça risque de refroidir les ardeurs de Pierre Garçon et Austin Collie, deux biens jeunes joueurs. Comme Darrelle Revis sera assigné à la couverture de Reggie Wayne, il y a moyen d’enrayer un tant soit peu l’attaque indianapolite. Offensivement, j’ai l’impression que les Jets en arracheront car les Colts sont bons contre le power running en séries, ils sauront limiter les dégâts. Mark Sanchez se retrouvera passablement souvent sous les feux de la rampe, ce qui n’est pas l’idéal pour lui. La défensive des Jets poussera Peyton Manning à se surpasser mais il réussira malgré tout à générer suffisamment de points pour faire gagner les siens. Les Colts peuvent courir si ça leur tente, Dallas Clark et les RBs peuvent dépanner si les WRs sont bien couverts. Les Colts savent aussi qu’ils ne peuvent prendre les Jets à la légère. Ils ont vu le match contre les Chargers et ils savent que s’ils ne donnent pas le maximum ils vont perdre et seront couverts des stigmates de la honte. Les Fers à Cheval vont gagner de justesse. Jets 13, Colts 20
Pick: le parcours des Jets depuis un mois rappelle celui des Giants de 2007 sur plusieurs points: qualification tardive aux séries, étonnantes victoires sur la route contre des clubs considérés supérieurs, grosse défensive, excellent jeu de course, peu de vedettes. Des overachievers, en quelque sorte. Rex Ryan a eu un impact immédiat sur la défensive, bien qu'elle était déjà très bonne l'an passé. Il a su développer un playbook limitant le jeu aérien pour éviter que Dirty Sanchez porte l'équipe sur ses frêles épaules. Mais le problème est justement là. Si le jeu de course ne fonctionne pas comme prévu, les alternatives sont trop limitées. Les Colts se sont grandement améliorés contre la course cette saison, merci à Larry Coyer, le coordonnateur défensif, qui a réussi à apprendre aux linebackers comment plaquer les running backs. Ils viennent d'ailleurs de maîtriser le jeu de course des Ravens qui est tout aussi bon que celui des Jets, limitant le très dangereux Ray Rice à 67 verges et aucun TD. De l'autre côté, Manning a beaucoup trop d'armes pour que les Jets réussissent à les arrêter complètement. On a vu que Darrelle Revis n'a pas seulement couvert Vincent Jackson à San Diego et il fera probablement la même chose cette semaine. Il est vraiment bon, ce Revis mais il ne peut pas être partout à la fois. Manning a Reggie Wayne et Austin Collie pour les slants courts, Reggie Wayne et Pierre Garçon pour les longues passes, Reggie Wayne et Dallas Clark pour à peu près tout le reste. Joseph Addai peut très bien contribuer au jeu aérien et est un excellent bloqueur pour contrer le blitz. En plus, Manning a la meilleure ligne offensive de la ligue pour le protéger. Les Colts ne sont pas extravagants et variés comme les Saints à l'attaque mais leur exécution est parfaite, ce qui fait qu'ils ne sont pas arrêtables. Pour les battre, faut scorer plus qu'eux, ce qui n'arrivera pas dimanche. Jets 10 - Colts 23.
Fredster: de retour pour les tables rondes des séries éliminatoires après avoir traversé une dure dépression pool-partum. Les maudits Jets que je déteste tant se pogne contre les Colts, la même équipe qui leur a permis de se qualifier pour les séries. On va voir dimanche que les Football Gods existent bel et bien. Ils enverront le message aux Colts que ce n'était pas bien de ne pas viser l'excellence en reposant leurs partants à la semaine 16 devant leurs propres partisans. Ils vont donc faire en sorte que Manning se blesse au début du troisième quart pour permettre aux Jets de l'emporter sur un placement en fin de match. C'est d'ailleurs la seule façon que les Jets peuvent espérer remporter le match. Ne nous laissons pas émerveiller par le parcours des Jets. Ils ont battu en série des équipes qui excellent pour se dégonfler en séries. Les Bengals n'ont pas été crédible en séries depuis 1987 alors que la dernière vraie fois où l'on pouvait faire confiance aux Chargers en janvier, Stan Humphries était leur quart. Les Colts auraient été une excellente équipe pour démontrer que les Jets n'ont pas leur place en série mais le courroux des Football Gods sera terrible. Jets 20-Colts 17
Mak: Bon. OK. La farce a assez duré. C’est ben beau les équipes Cendrillon, mais y’a un boutte à tout. La fée de la chance a été outrageusement généreuse envers les Jets. Voyons voir: ils ont accédé aux séries après avoir battu l’équipe B des Colts et des Bengals en perte de vitesse. Ils ont re-battu ces mêmes Bengals pour ensuite affronter une équipe dirigée par l’ineffable Norv Turner. Ledit Turner nous a sorti un étrange plan de match qui mettait en valeur un Tomlinson sur le déclin. Un onside kick très douteux des Chargers a scellé l’issue du match et nous a une fois de plus convaincu que Turner était un loser. Les Jets ont donc bénéficié de l’ineptie généralisée de leurs adversaires mais surtout des 5 FG ratés par les botteurs Graham et Kaeding. Et dans le contexte où les Jets gagnent par des marges serrées, on peut dire que ceci a fait la différence. Enter, Peyton Manning. Il faut vraiment être un Colt hater (ils existent) pour envisager une victoire des Jets. Quand bien même que ceux-ci garderaient le ballon 50 minutes, on sait tous que les 10 minutes restantes seraient suffisantes pour que les Colts puissent compter 2-3 TD et 1-2 FG. Parlez-en aux Dolphins…Ça ne veut pas dire que le match ne sera pas un tant soit peu serré, mais les Colts ont trop de punch en attaque et Sanchez est encore trop frisé. Et après tout, Revis ne pourra pas TOUS les couvrir. Colts 31 – Jets 10.
Bass: Peux pas croire. Peux pas croire que les Jets sont là. Mais bon, faut faire avec. À prime abord, il est facile de caller ça Colts all the way. C'est ce que la majorité ont fait avec les Chargers la semaine dernière. Mais la D New Yorkaise ne se limite pas à Revis, ça a l'air...Je crois toutefois qu'Indy a un meilleur jeu au sol que SD et feu LT.En fait, les Colts pourraient imiter un peu le playbook des Jets, en insistant avec Addaï et Brown. La grosse différence,c'est que quand viendra le temps de passer c'est monsieur Manning qui va prendre le relais,ça devrait aller...Et comme Pick, je pense que ça va passer par Dallas Clark. Respect à Revis, qui va limiter Wayne. Ça pourrait rester serré, mais Edwards va échapper une passe importante pis les Colts se qualifieront pour le SB par la marque de 24-14
-Minnesota à Nouvelle-Orléans
Nick T: difficile de trouver un meilleur matchup en finale de la NFC. Brees vs Favre, Katrina contre la barbe de Brad Childress, le Viking contre la chick Fuck Da Eagles...I’m there. Après avoir vu le match Cowboys-Vikings, la grande question est bien sûr: la ligne offensive louisianaise tiendra-t-elle le coup contre le pass rush des Vikes? Vite de même, je répondrai «ben oui, pourquoi pas?» Les Saints n’ont accordé que 20 sacks en saison régulière, au 4e rang de la NFL. En plus, Sean Payton est excellent pour choisir les jeux et il change souvent de formation au cours d’un match. Il saura s’ajuster à mesure et n’aura pas peur d’utiliser des tight ends et des fullbacks pour bloquer. Le récent soubresaut de compétence de Reggie Bush ajoute des possibilités à une offensive qui n’en manquait pas. Les Saints sont moins épatants défensivement mais ils ont tout de même bien contrôlé les Cardinals dimanche dernier, allant même jusqu’à frapper Kurt Warner très solidement. S’ils réussissent à frapper Favre une fois ou deux, ça pourrait changer l’allure du match. Le vieux Brett est un peu trop confortable sur le terrain. Il ne se fait pas frapper, il joue constamment dans des dômes, c’est le temps de lui brasser la cage un peu. S’il a du temps dans la poche, il sera difficile à arrêter, on le sait. Adrian Peterson n’a pas eu un bon match depuis des lunes et on commence à croire que ça n’arrivera pas cette saison. Il faut toutefois s’attendre à ce qu’il transporte la roche assez souvent, histoire de tirer profit de la faiblesse des Saints contre la course et installer le play action. J’ai un petit feeling que les Saints vont gagner et que ce sera une bien belle game. Vikes 31, Saints 34.
Pick: à défaut d'avoir la finale rêvée entre les Colts et les Chargers dans l'AFC, on a au moins la finale rêvée dans la NFC. Les Vikings et les Saints ont su éviter les pièges du bye week et ont clairement rappelé la semaine passée qu'ils étaient les deux meilleures équipes de la NFC. Favre fait encore taire ses critiques et continue à ne pas choker, merci à une fabuleuse ligne offensive qui le protège même contre les meilleurs rushers. Il semble aussi se développer un talent de leader dans le vestiaire (merci à Giant Snatch, notre correspondante senior à Hollywood, pour ce troublant et ambigu clip), contrairement au loner qu'il était l'an passé avec les Jets. Les Vikings ne sont plus seulement une menace par la course grâce à lui et à l'émergence de Sydney Rice et, étrangement, la seule "faiblesse" que je leur vois à l'attaque, c'est Adrian Peterson et ses fumbles trop fréquents. Et ça tombe bien parce que la défensive des Saints est justement basée sur le "bend but don't break": elle accorde des points et laisse le jeu s'ouvrir mais provoque des turnovers qui brisent les reins de leurs adversaires qui ne peuvent se permettre de ralentir car ils doivent suivre le rythme de Drew Brees et de l'offensive néo-orléanaise. Et la défensive contre la passe du Minnesota ne pourra rien faire pour arrêter les Saints. À part contre les Cowboys où ils n'avaient plus grand chose à gagner, à chaque gros affrontement anticipé cette saison, les Saints ont torché leur adversaire (Eagles, Jets, Giants, Pats, Cards). C'est ce qui va encore se produire. Avec le bruit incessant du Superdome, on aura un match offensif très serré jusqu'à la fin du 3e quart où il y aura un détachement suite à un revirement qui tue. Vikings 28 - Saints 42.
Fredster: Il ne faut absolument pas que les Vikings se rendent au Super Bowl. J'ose à peine imaginer la déferlante médiatique qui entourera le Brett et déjà, ça me donne des hauts-le-coeur. Mais encore là, les Football Gods démontreront qu'ils règnent dans le royaume des Cieux et sur le terrain. Les Saints méritent non seulement de remporter la finale de la NFC, mais le Super Bowl également. Drew Brees est merveilleux, Sean Payton est un génie, la Nouvelle-Orléans pourrait enfin clore le chapitre Katrina avec un beau trophée pour mettre un baume sur les mauvais souvenirs. Je ne me lancerai pas dans des analyses à tout casser sur les forces en présence puisque la NFL, on le sait, c'est n'importe quoi. Donc impossible d'y aller d'une froide analyse. Mon coeur est en Louisane et mon cul est dans le visage de Brett...Vikings 7- Saints 80
Mak: Pour une rare fois, la NFC nous offre deux équipes fort respectables. Les Saints ont su faire taire leurs détracteurs (comme moi) qui croyaient que leur fin de saison molasse était annonciatrice d’un court passage en séries. Les Reggie Bush lovers (ils existent) ont eu de belles érections la semaine dernière et c’était tout justifié. D’aucuns pourraient soupçonner l’ancien RB de USC de vouloir protéger son salaire de la prochaine saison, qui s’élève à un 8M$. n salaire extravagant pour porter le ballon 6-7 fois et attraper 5 screens par match. Le hype favorise donc les Saints qui font flèche de tout bois et qui sont franchement ben l’fun à voir aller. Leur multiples permutations avant le snap (Yvon Pedneault, sors de ce corps!), les passes chirurgicales de Brees…leur potentiel de «big plays» est quasi infini. Sauf que sur papier, j’ai l’impression que les Vikings forment une équipe plus complète et ne présente aucune déficience qui leur serait fatale. Certes, leur jeu de course est absolument putride, mais ils ont suffisamment d’armes offensives pour y pallier. Alors que les Saints, eux, on vu leur ligne offensive (surtout leur tackles) se faire humilier par le pass rush des Cowboys; les Vikings ont sûrement pris des notes. Et d’autant que Favre n’aura pas de difficulté à gérer les blitz à répétition de Gregg Wiliiams. Tout un match, vraiment. Vikings 37 – Saints 28
Bass: Celle-là, on a hâte. Les deux équipes ont été solides la semaine passée. Ça va scorer, les aminches. S'cusez le cliché, mais ça va se jouer sur les revirements et sur la bataille des lignes. L'équipe qui réussira à presser le quart adverse va ramasser la game. Si sa OL lui donne le temps, Favre trouvera ses gars. Mais en même temps, Les Saints ont tellement de moyen pour répliquer, qu'à la longue, ça risque d'user les Vikes, et c'est là que les revirements vont venir...On va avoir un match, mais les Saints ont trop de moyens, NO 35 Vikes 27