Normalement je ne devais pas faire ce post avant quelques temps, pas prêt, pas organisé dans ma tête.
Et puis hier j’ai déjeuné avec 3 des desperados du STUDIO SANS BLAZE, Lorenzo, Lu-K et Carlier.
Une pause pour vous dire un grand merci les gars, j’ai passé un super moment grâce et avec vous…
Je le sais, vous le savez… Yapa de mots… A très bientôt.
À la fin du déjeuner, on parle d’influences et je mets mes deux pieds dans mon plat préféré…
La copie, idée que j’ai déjà abordé ici,.
Une grande partie de l’apprentissage se fait par la transmission du savoir de celui qui sait à celui qui apprend.
L’étude et la copie des réalisations passées ont toujours servi à optimiser ce type d’apprentissage.
Les années soixante ont vu une s’opérer rupture, lorsqu’une grande partie de la jeunesse à refusée en bloc les règles établies et a essayé de les redéfinir, voir vivre sans.
Avec le temps, beaucoup des règles classiques ont été appliqués à nouveau.
Mais pour l’enseignement des formes artistiques il y en a une qui met du temps à revenir, c’est celle de l’apprentissage par la copie.
Pour notre génération, l’apprenti artiste doit trouver uniquement “en lui” les règles et les méthodes qui serviront à son expression, et se passer de plus de 20 siècles d’histoire de l’art pour créer, sous peine d’être considéré comme un mauvais ou pire un pilleur.
Basquiat, à mon sens le dernier peintre occidental, dont personne n’arrivait à trouver d’influence tellement sa peinture paraissait novatrice et personnelle, a affirmé qu’à une époque, il copiait du Matis pour essayer de comprendre les principes de compositions et de couleur.
Et je pourrais vous donner un grand nombre d’exemples de l’apprentissage par la copie… ou le pillage, dans des domaines très variés.
Alors copiez, clonez, pour comprendre comment ça été fait.
Quel que soit ce que vous abordez pour la première fois…
Commencez par observer et copier les meilleurs.