Sans être une conséquence systématique, une victoire en Coupe du Monde peut aussi être un facteur important pour l’économie du pays organisateur. En France par exemple, le PIB (produit intérieur brut) a maintenu sa progression de manière confortable en 1998 (3.5%) et 1999 (3%) après la victoire des bleus d’Aimé Jacquet (contre 2.3% en 1997). Cela s’explique par trois facteurs majeurs :
- une augmentation de l’afflux de voyageurs étrangers dans le pays hôte, durant la période de la Coupe du Monde bien sûr, mais également durant les mois suivants (et dans une moindre mesure, les années),
- les victoires et défaites provoquent des variations boursières,
- pour les pays réalisant de bonnes performances, la hausse du moral de la population provoque une stimulation du marché et améliore la productivité du pays.
Quoi qu’il arrive, il est très difficile, surtout dans le contexte de crise actuel, de tirer des conclusions précises sur les conséquences économiques qu’aura la Coupe du Monde 2010 sur l’économie de l’Afrique du Sud, sur le long terme. Selon Wikipedia, certaines études ont montré une relative concordance, dans les pays en développement, entre les périodes d’expansion économique et les résultats en Coupe du Monde. L’analyse la plus répandue consiste à dire que la victoire susciterait l’expansion mais certaines analyses, fondée sur le fait qu’historiquement les renversements de tendance économique précédent les bons ou mauvais résultats sportifs, avancent que c’est la croissance économique qui favoriserait les chances de victoire d’une équipe. L’oeuf avant la poule ?