Le luxe c’est d’abord un caprice. Les chaussures Pierre Hardy « Nude » ou « champagne rosé » sont de magnifiques caprices…
Le luxe, c’est le standing. Une boutique intimidante face à l’Assemblée Nationale, aucun prix en vitrine, juste des souliers… sublimes.
Le Luxe, c’est d’y être reçue comme une princesse, peu importent les restes de lait caillé sur ton épaule ou ta grise mine de maman exténuée. Ici, tu te paieras même le luxe -gratuit- de te faire appeler « Mademoiselle » !
Le luxe c’est d’y oublier le temps… Et d’admirer, d’effleurer, d’essayer… aaaaaaaaah essayer !
Le luxe, c’est Gérald : dandy raffiné aux manières impeccables, au sourire engageant, et aux gestes prévenants, Gérald n’a rien du vendeur de chaussures, si ce n’est que c’est son métier…
Le luxe, c’est la rareté : « Ce soulier taille 36 n’existe qu’en très peu d’exemplaires, celui de la boutique a déjà trouvé acquéreuse » - la chanceuse ! -
Le luxe, c’est le service sans la vente : C’est le coup de fil de Gérald qui t’informe le soir même qu’après vérification au siège, ladite chaussure n’existe à ta taille que dans la boutique de « Beverly Hills ». « Vous n’envisagiez pas de voyage aux Etats Unis dans l’immédiat ? » Pas grave ! « On peut vous la commander » t’assure-t-il…
Le luxe, c’est un rêve : Te voilà, dès le téléphone raccroché, en train de fantasmer… Ta fidèle Mac Laren s’est transformée en Jet Privé, Gérald en Commandant de bord - l’uniforme lui va à ravir inutile de le dire ! - On embarque : toi, comtesse aux pieds nus, bébé, nounou, doudous : tout ce petit monde a jusqu’à minuit pour mettre L.A et de l’or à tes pieds !
Bref, le luxe m’est inaccessible vous l’aurez compris, mais…
La poule de luxe, c’est moi ! Chéri, si tu me lis et que tu décides de me les offrir, promis je les porte toute « Nude » sous ma jupe en cuir !
Pierre Hardy
9-11 place du Palais Bourbon, 75007 PARIS