Des réfugiés du Proche-Orient, débarqués sur une plage de Bonifacio.

Publié le 22 janvier 2010 par Assoacp
Un groupe de 124 personnes, qui seraient originaires du Proche-Orient et du Maghreb, a été découvert vendredi matin après avoir été débarqué sur une plage proche de Bonifacio (Corse du sud), a-t-on appris auprès des autorités.
Le groupe "aurait été débarqué d'un bateau par des passeurs, sans doute hier (jeudi) soir mais peut-être depuis plus longtemps", a indiqué la préfecture de Corse. Selon cette source, l'isolement de cette plage peut expliquer que ces personnes n'aient été découvertes que vendredi matin.

Ces 124 personnes, notamment des femmes et 38 enfants (dont neuf nourrissons), "pourraient être originaires du Proche-Orient mais également provenir de pays du Maghreb", selon la même source.

De premiers témoignages indiquaient que certains réfugiés, sans papiers, seraient syriens ou irakiens.

Le groupe a été découvert au petit matin sur une plage d'une réserve naturelle située entre Bonifacio et Pianottoli-Caldarello, à l'extrême sud de la Corse, non loin de la Sardaigne. D'après la préfecture maritime, il s'agit de la plage de Paragnano.

Les réfugiés ont commencé à être transférés dans un gymnase à Bonifacio. Services de secours, associations et médecins étaient sur place et des traducteurs ont également été dépêchés.

Selon la préfecture maritime, un important dispositif a été mis en place sur terre et en mer pour s'assurer que d'autres réfugiés ne se trouvent pas sur des embarcations ou dans d'autres criques proches.

Selon le capitaine de frégate Bernard Celier, porte-parole de la préfecture maritime, un Falcon 50 de la Marine nationale patrouillait vendredi matin entre la Corse et la Sardaigne à la recherche d'éventuels bateaux ou embarcations.

Deux hélicoptères - un de la gendarmerie, un autre de la Sécurité civile - survolaient également la côte, tandis que des gendarmes longeaient les plages alentour, à la recherche d'éventuels autres réfugiés.

Des recherches ont également été entreprises en mer à l'aide de vedettes des douanes et de la Société nationale de sauvetage en mer de Porto-Vecchio. Une vedette de la gendarmerie devait également arriver sur zone. Enfin un patrouilleur de la marine nationale, le Commandant Birot, devait appareiller de Toulon pour coordonner les recherches.