En navigant sur le wouèbe, j’ai découvert cet image :
La question mérite une bonne réflexion, mais la vraie question est la suivante. Voulez-vous que cela reste du domaine du rêve ou du domaine de la réalité ?
Pourquoi changer de vie ?
C’est une question étrange, nous nous sentons si bien dans le train-train quotidien, métro-boulot-dodo.
Changer sa vie, c’est parfois possible de manière autorisée et, souvent d’une manière imposée.
Il y a 10 ans, quasiment, je commençais seulement a entrevoir un espoir de remonter la tête au dessus de la poussière. Sur le simple fait d’avoir osé monter au créneau de la contradiction, d’avoir tenter de défendre une cause sociale : j’ai tout perdu. Emploi, maison, mes fils.
Un hiver passé dehors, a dormir dans sa voiture, a faire des chèques en bois, a tendre la main à la Croix Rouge Française et, descendre très bas dans son estime de soi et amour-propre, fait en sorte la relativité de ma petite présence sur cette Terre.
Bien sûr que j’ai voulu y mettre fin, à cette vie, que je ne trouvais plus sans couleurs, ni chaleurs.
On se retrouve hors de la société, et c’est à ce moment où on aurait bien besoin d’une oreille et du soutien de son entourage que tout le monde vous fuit. La déchéance : ça fait peur…
Ne plus avoir le sourire, ne plus avoir cet « aura » sociale, ne plus avoir les joues pleines, ne plus avoir l’envie de bousculer le monde, cet utopie qui fait bouger les aiguilles de l’horloge : ça fait fuir les gens.
C’est lorsque j’ai vu mon sang couler sur le sol, que j’ai retendu la main vers la bordure du trottoir.
Il aura fallu 6 années pour remonter de ce désert d’humanité.
Aujourd’hui, je tends toujours la main vers les autres, Je tente, tant bien que mal, a donner de mon affection.
Même si je suis toujours seul dans ce vide qui s’est instauré, il y a dix ans.