Baiser des soeurs

Par Aphil

Aujourd’hui, et en regard des statistiques en hausse constante. Et à ce propos j’en remercie d’ores et déjà, les 3 millions et des poussières de visiteurs quotidiens…Ainsi que toutes les personnes qui laissent une trace de leur visite, en postant un commentaire …

Hé oui, à un moment de ma prime existence, je me suis mis dans la tête d’être un « artiste ». Et le pire: un artiste peintre.

Vous savez ?  Celui qu’on traite de barbouilleur de tableaux.

Alors, lorsque j’ai été un grand garçon (disons plutôt, autonome financièrement), je me suis inscrit à l’école régionale des beaux arts d’Amiens. Et voilà, je suis devenu un z’artiste !

J’ai appris, qu’un (parmi tant d’autres) artiste, avait suivi ces mêmes cours : Clovis TROUILLE.

Clovis Trouille entre à l’école des Beaux-Arts d’Amiens en 1905.
Sa peinture exalte la couleur et l’érotisme, et pourfend le sabre et le goupillon, proche des surréalistes le fait remarquer en 1930 par André Breton. Il s’est ensuite éloigné de ce courant en revendiquant ses influences de la Renaissance.
Il est peu connu car il ne recherchait pas la gloire, et ne voulait pas vendre ses toiles. Lorsqu’il consentait à s’en séparer, il souhaitait parfois les récupérer afin d’y ajouter des détails : un personnage, des objets, ou simplement un grain de beauté.
Il peignait pendant ses loisirs des toiles où les thèmes de l’anticléricalisme et de l’antimilitarisme reviennent fréquemment. Il avait été traumatisé par la Première Guerre mondiale. Il se définissait comme anarchiste. Son œuvre a emprunté à la culture de masse et au Kitsch.
En 1963, ses toiles sont exposées, pour la première et dernière fois de son vivant.
Plusieurs de ses œuvres sont visibles au Musée de Picardie d’Amiens.

Alors…qu’en pensez-vous du travail de cet artiste ?