Les valeurs du rugby : solidarité et fraternité (esprit d’équipe) ; rage de vaincre et obtention des résultats (avoir le sens de la compétition) sont celles que souvent, veulent inculquer des entrepreneurs à leurs collaborateurs. Désolé pour les amoureux du foot !
En plus, Herrero est un bon client pour un journaliste ! Un vrai régal dans l’interview, il a le don d’aller là où lui seul veut vous conduire, en évitant la touche, bref c’est un vrai match !
Plus les salles sont chaudes, plus il brille.
Au moment où débute la coupe du monde de rugby, Herrero publie la 27ème édition de son « Dictionnaire amoureux du rugby » (Plon, 573 pages, 24 euros).
A cette occasion, il donne une interview à deux voix avec l’ancien joueur Jean-Pierre Rives dans le dernier numéro de Paris-Match. Il délivre un message qui pourrait tout à fait être en lien avec la pratique managériale d’un dirigeant dans l’entreprise : « Aucune équipe n’est grande si elle ne conçoit pas qu’un jour le fils peut dépasser le père ».
Herrero dans le fond a complètement raison : manager, c’est accepter que votre équipe puisse d’une certaine façon vous « dépasser ».
Certains de mes collaborateurs s'y sont essayés. J'y ai souvent trouvé du plaisir, c'était un ravissement. Une d'entre eux a réussi et j'en suis fier. (Elle se reconnaîtra, si elle lit ce blog !).
A une équipe, vous lui apprenez, vous lui donnez, vous la contrôlez, vous en obtenez des résultats, elle peut même vivre sans vous et c’est très bien.
Ce ne sont pas les hommes et les femmes qui restent, mais ce qu’ils ont bâti, sculpté, transformé.
Ce n’est pas de morale qu’il s’agit, mais de mise en condition. Et pan ! On revient sur la comm’interne !
Les communicants ne sont pas des moralisateurs.
Ils mettent en condition parfois ; évitent les tacles souvent ; se retrouvent sur la touche rarement ; pour in fine transformer l’essai. C’est bon, Daniel, vous avez encore de belles heures à nous faire vivre dans les conventions d’entreprise : « Allez petit ! ».