Du départ des secours à travers le monde, jusqu’à l’aide bénévole et spontanée mondiale en passant par les enjeux et causes de la situation actuelles, faisons le point ensemble sur le drame que vit et qu’a vécu Haïti.
Au secours d’Haïti et prise de contrôle du territoire
Distance USA-Haïti: 1 000 km
Distance Chine-Haïti: 13 000 km
Arrivée rapide des chinois: jeudi 14 janvier 2009.
« La Chine, qui se souvient très bien du séisme qui a avait dévasté sa région du sud-ouest, a rapidement envoyé de l’aide à Haïti. Juste après le séisme en Haïti, le président chinois Hu Jintao et son Premier ministre Wen Jiabao ont demandé aux ministères concernés de se tenir prêts à apporter de l’aide à l’île traumatisée. »
Les américains arrivent après…mais avec « ce qu’il faut sous le coude », comme pouvait le titrer le Monde: « M. Obama fait de l’aide une « priorité », et envoie 10 000 soldats en Haïti »
« Les parachutistes de la 82e division aéroportée ont pris officiellement vendredi le contrôle de l’aéroport, à la suite d’un accord conclu avec M. Préval, selon le département d’Etat. Le porte-avions à propulsion nucléaire Carl-Vinson est arrivé avec 19 hélicoptères qui ont commencé des rotations de distribution de vivres. Avant lundi, 10 000 soldats devaient être sur place à Port-au-Prince ou au large, selon le chef d’état-major interarmées, l’amiral Michael Mullen. »
Contrôle du territoire…et recolonisation?
Zemmour : « Quand l’armée américaine recolonise Haïti »
par rtl-fr
Zemmour fait référence à une info que j’ai relayée il y a peu dans l’article « Le grand embouteillage de l’aéroport : la faute aux Américains ? ».
« Des avions chargés de secours en tout genre qui ne peuvent décoller vers Haïti. D’autres qui patientent des heures en l’air en attendant une autorisation d’atterrissage avant d’être parfois déroutés. Un hôpital de campagne qui ne peut pas être installé faute de pouvoir débarquer… La France aurait protesté auprès des Américains qui contrôlent l’aéroport. »
Haïti regorge de pétrole affirment Daniel et Ginette Mathurin
Les scientifiques Daniel et Ginette Mathurin indiquent que le sous sol haïtien est riche en hydrocarbures et en combustibles fossible qui ont été répertoriés par des spécialistes étrangers et haïtiens. » Nous avons relevé 20 sites pétrolifères « , lance Daniel Mathurin précisant que 5 d’entre eux sont jugés de grande importance par les spécialistes et les politiques.
Le Plateau central, notamment la région de Thomonde, la plaine du cul-de-sac et la baie de Port-au-Prince regorgent d’hydrocarbures, dit-il ajoutant que les réserves pétrolifères d’Haïti sont plus importantes que ceux du Vénézuela. » Une piscine olympique comparée à un verre d’eau voilà la comparaison pour montrer l’importance des gisements de pétrole haïtien comparés à ceux du Vénézuela », explique t-il.
Le Vénézuéla est l’un des plus grands producteurs mondiaux de pétrole.
Daniel Mathurin révèle que des enquêtes de plusieurs gouvernements antérieurs ont permis de vérifier l’existence de ces importants gisements de pétrole. Il rapelle qu’un document du parti Fanmi Lavalas au pouvoir en 2004, avait précisé les nombreux sites d’hydrocarbures en Haiti.
Selon Daniel et Ginette Mathurin, la région des lacs, avec des villes comme Thomazeau et Cornillon, renferme d’importants gisements de pétrole.
Interrogée sur la non exploitation de ces sites, Ginette Mathurin a précisé que ces gisements sont déclarés réserves stratégiques des Etats Unis d’Amérique. Tout en faisant état de son imcompréhension d’une telle situation, elle rapelle que la caraïbe est considérée comme l’arriere cour des Etats Unis.
Cependant Daniel Et Ginette Mathurin indiquent que le gouvernement américain avait en 2005 autorisé l’exploitation des réserves stratégiques des Etats Unis. Cette porte doit être utilisée par les politiques haïtiens pour lancer des négiciations avec des compagnies américaines dans la perspective de l’exploitation de ces gisements ajoute Daniel Mathurin.
Les spécialistes soutiennent que le gouvenement de Jean Claude Duvalier avait vérifié l’existence d’un important gisement de pétrole dans la baie de Port-au-Prince peu de temps avant sa chute.
De plus, Daniel et Ginette Mathurin révèlent que l’Uranium 238 et 235 et le zyconium existent en gisement dans plusieurs régions notamment à Jacmel. L’Uranium est utilisé dans les réacteurs nucléaires pour la production d’energie électrique.
Source: http://www.haitiwebs.com/forums/business/48498-haiti_regorge_de_petrole_affirment_daniel_et_ginette_mathurin.html
Notons qu’en plus des réserves pétrolifères qui pourraient être supérieures à celles du Vénézuela, d’importants gisements d’or et de cuivre et surtout des ressources en iridium, matériaux extrêmement résistants et utilisé dans l’industrie de l’armement (protection des têtes de missiles balistiques intercontinentaux) font d’Haïti un point fort intéressant.
La Stratégie du Choc
En tout drame, il y a profit. Pour mieux comprendre ce que j’entends par là, je vous invite à lire le livre de Naomi Klein, « la stratégie du choc ». Elle évoque notamment à partir de phénomènes « naturels » comme le tragique épisode du Tsunami, comment certains profitent de la faiblesse environnante.
Mobilisation massive pour soutenir Haïti
Nous noterons aussi la création de tonnes de groupes de soutient aux haïtiens (algérien, français, chinois, nantais, niçois, …), une mobilisation de nombreuses ONG & co, qui témoigne de la générosité et la solidarité à travers le monde et qui fait chaud au coeur.
Mais en même temps, comment rester insensible à ce drame?
La Navy a installé une de ses prisons secrètes au large d’Haïti
Le tout étant de ne pas être aveugler par l’émotion car en plus du « pétrole », on peut lire sur le réseau Voltaire:
« Alors que le déploiement de plus de 10 000 soldats états-uniens en Haïti a été qualifié par de nombreux leaders latino-américains d’invasion et d’occupation sous couvert d’aide humanitaire, on ne peut que s’interroger sur l’arrivée de l’USS Bataan.
Ce bâtiment de la Navy a été transformé au cours des dernières années en prison secrète flottante. Ses cales à fond plat, conçues pour abriter des troupes en vue d’un débarquement, ont été aménagées avec des cages. Les détenus y sont soumis aux mêmes expériences qu’à Guantanamo.
Après avoir longtemps nié cette réalité, le Pentagone a admis que l’USS Bataan avait effectivement été utilisé comme prison en décembre 2001, mais qu’il avait été rendu à son usage normal dès janvier 2002, ce que contestent de nombreux spécialistes selon lesquels il a conservé sa mission de prison off shore.
Il paraît impossible que les prisonniers aient été transférés ailleurs depuis le tremblement de terre haïtien et que le navire ait été réaménagé pour le transport de troupes. »
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