Marques, labels, AOC ou certifications attribués à des productions de vins, fromages, viandes, fruits, légumes, céréales.... La biodiversité est peu valorisée dans les signes de reconnaissance agricoles. C'est le résultat d'une étude publiée le 15 janvier dernier par le Comité français de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) qui appelle à intégrer des pratiques agricoles favorables à la biodiversité.
44 % des français se disent prêts à consommer de manière plus responsable sur le poste alimentation. Mais plus de la moitié des consommateurs pensent qu'un label officiel portant sur la qualité du produit garantit également un respect de l'environnement.
" Pourtant, ces signes ne garantissent pas toujours une limitation des impacts environnementaux des modes de production ", souligne l'UICN.
La biodiversité, une notion peu prise en compte dans les signes de reconnaissance
L'espace agricole français représente 53 % du territoire métropolitain et abrite une part importante de la diversité biologique.
Les cahiers des charges de produits d'élevages (fromages, viandes, lait...) intègrent fréquemment des mesures de maintien de l'élevage à l'herbe, " mais un seul des référentiels étudiés précise que la flore de ces herbages doit être naturelle (non semée) ", explique l'UICN.
Aucun des 50 signes étudiés par le Comité français de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), en partenariat avec la Fédération des Parcs naturels régionaux de France, ne présente de cahier des charges " intégrant pleinement la préservation de la biodiversité ".
Cependant, des pratiques favorables à la biodiversité sont présentes dans ces référentiels, " pratiques et ayant souvent un lien avec la qualité gustative du produit ", explique l'UICN.
L'évolution des pratiques agricoles actuelles est donc déterminante pour maintenir voire restaurer la biodiversité à l'échelle nationale.
voir les sources de l'infos UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature)