Le ministère de la Fonction publique de son côté a évalué les manifestants à 12,2 % pour les agents de l'État, 3,5 % au niveau des collectivités locales et 2 % au niveau du personnel hospitalier. Le ministre de l'Éducation tablait sur 20 % de grévistes dans les écoles primaires. Les syndicats eux, annonçaient plutôt de 25 à 30 % de grévistes dans ces trois secteurs.
Le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, a déclaré à l'AFP : « L'explication de toutes ces réformes, c'est le désir de supprimer des postes, qu'il s'agisse de la RGPP, de la réforme des lycées, ou de la réforme des collectivités territoriales ».
La ville de Paris a organisé un service minimum d'accueil (SMA) dans 161 écoles primaires sur 208 touchées par la grève. Selon la loi le SMA doit être organisé dès 25 % de grévistes dans une école. La mairie a indiqué : « 2.497 enfants ont été accueillis et 490 encadrants ont réellement été mobilisés ».
La mairie n'aura pas pu tenir l'engagement du SMA pour 47 écoles. Le président du groupe UMP au Conseil de Paris, Jean-François Lamour, a regretté que ces écoles ne puissent recevoir le SMA affirmant : « Cette rupture de l'égalité de traitement devant la loi est par définition inacceptable pour les familles parisiennes ». Selon la mairie, le délai de 48 heures était trop court pour organiser correctement le SMA dans toutes les écoles.