Un petit mot pour vous parler du concert de mardi soir. Je suis arrivé assez tard à Bercy (19h50). Un quart d'heure après, j'étais à l'intérieur. La première partie
de Nitzer Ebb avait démarré. Dans le genre pop industriel, le style était assez cohérent avec Depeche Mode. Une sorte de version plus hardcore si l'on veut. Dommage que la sono n'était pas
franchement à la hauteur, mais c'est souvent le cas pour les premières parties.
J'étais content de retrouver Bercy et le public de Depeche Mode. Le premier concert que je suis allé voir était à Bercy le 17 décembre 1984. La salle était bondée d'adolescents avec des coupes
explosées des années 80. Aujourd'hui, le public a vieilli. L'âge oscille entre 30 et 50 ans, mais je trouve qu'il avait une bonne tête. On n'y voyait guère de "beaux gosses flambeurs" venus là pour
se montrer ou de pétasses aguicheuses. Rien que des trentenaires ou quadras venus là parce qu'ils aiment vraiment le groupe, connaissant pas mal des paroles, ce qui faisait plaisir à voir et à
entendre.
Le show en lui-même commença de la même façon qu'au stade de France avec "In Chains" et continua avec le fabuleux "Wrong". Pour la suite, il suivit une ligne assez proche, mais j'ai noté quelques
variantes.
Tout d'abord, il n'y eut pas Fly on the windscreen, ni Master & Servant et Strangelove, ce que je trouve dommage. David Gahan ne renouvela pas son micro-hommage à Michael Jackson (en poussant
un petit cri tout en se tenant l'entrejambe), mais ce n'est plus d'actualité. Par contre, Martin Gore se fendit d'une intro de "Just can't get enough" nous laissant croire qu'on allait avoir droit
à ce tube, mais ce n'était qu'un gimmick. Autre variante, le concert n'eut qu'un seul rappel (contre trois aus stade de France), mais plus long, ce qui revenait au même nombre de chansons au final.
Le spectacle s'acheva avec "Personal Jesus" au lieu de "Waiting for the night", ce qui est un bien meilleur choix.
Autre détail qui m'a fait plaisir, c'est de voir Martin Gore et David Gahan s'étreindre à la fin du rappel. On sentait qu'ils étaient bien ensemble, ce qui est important pour la pérennité du groupe
(on parle de séparation depuis 1986).
Au final, un bon concert avec l'inévitable intermède de Martin Gore (ça repose Gahan) et surtout une bien plus grande proximité qu'au stade de France.
A quand le prochain ?
Dominik
Tags : Depeche Mode, Palais omnisport de Paris Bercy, Andrew Fletcher, David Gahan, Dave, Martin Gore, concert, 19 janvier 2010, 19/01/2010, musique, techno-pop,
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