Le salaire d'Henri Proglio ne cesse de défrayer la chronique. Tout ça parce qu'il va toucher des revenus de 2 millions d'euros en cumulant son salaire chez EDF et ses
indemnités chez Veolia. Mais Christine Lagarde l'a bien expliqué au bon peuple de France : il ne cumule pas deux salaires car chez Veolia, il s'agit d'indemnités ! Il faut vraiment être de mauvaise
foi pour oser le contester. Certes, il pourra dépenser à sa guise les sommes qu'il touchera en indemnités, mais ce n'est tout de meme pas de sa faute ! D'ailleurs, là aussi, c'est lui faire un
mauvais procès car avec tous les frais remboursés par EDF, il n'aura guère l'occasion de dépenser tout cet argent.
Certains lui reprochent également de cumuler les directions de deux entreprises, dont l'une est public. Quelle mauvaise foi ! D'abord, il ne dirige pas (vraiment) Veolia, car il n'est plus
président exécutif et ce n'est tout de même un crime d'avoir conservé des amitiés, des relations parmi le personnel de cette entreprise. Cela prouve qu'il était apprécié et que l'on tient compte de
son avis parce qu'il est compétent. D'ailleurs, Proglio se fait fort de faire en sorte de ne plus piloter deux entreprises dont l'une est public... en privatisant EDF ! Nul doute qu'un homme aussi
avisé a déjà ce projet dans ces cartons.
Des jaloux vont jusqu'à trouver le niveau de ses rémunérations indécent en temps de crise. Là encore, on se trompe lourdement. Proglio a prouvé ses très grandes compétences, rien qu'en faisant
accepter ce cumul inédit et contre-nature et en réussisant de surcroît à s'octroyer une augmentation de 50 % en tant que PDG d'EDF. Un homme capable d'une telle prouesse vaut tout l'or du
monde.
Dominik
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