un projet d'auto-partage, vert, bien baclé.

Lundi dernier nos amis les Verts, pardon "Europe Ecologie", proposaient en Bureau Municipal un interessant, dans son esprit,  projet "d'auto-partage" sur la ville de Fontenay-sous-Bois en s'appuyant sur des arguments écologiques de protection de la nature, entre autre avec une pincée de social. Proposition verte qui dans son ensemble est partagée dans son principe par l'ensemble des composantes de la municipalité. Mais... il y a un gros MAIS qui oblitère ce projet et qui a sensibilisé les débats. En effet: quid de l'utilisation d'un parc de véhicules électriques? les sociétés, commerciales, fournisseurs et entrepreneurs d'auto-partage ( sous la férule de: Vinci et Véolia - réputés pour leur "soucieuse" approche sociale des problèmes urbains!!!) n'en fournissent pas...alors sous forme de raccourci la réponse apportée correspond à une fin de recevoir d'y songer! Dans cette attitude de fuite ne serait-il pas plus approprié de fixer ce paramètre comme étant incontournable dans l'offre faîte à la ville par les prestataires? Les socialistes quant à eux l'exigent. En outre les aspects tarifaires semblaient exclure par des offres multiples et complexes un public qui pourrait tirer avantage d'utiliser l'auto-partage: je pense aux chômeurs pour de courts déplacements d'entretien d'embauche, les jeunes pour les mêmes raisons, les retraités pour des déplacements pratique sur le périmètre de la commune, etc... Au cours du débat engagé la sanction est bien vite tombée sur ce projet en état d'ébauche: à revoir, à prolonger l'étude et à la placer dans le travail prochain du plan de déplacement local. Cette notion d'auto-partage est excellente en soi mais mérite une plus grande attention et surtout ne doit pas répondre à sorte de course à l'échalote de projets "verts" à quelques encablures d'une régionale! La recherche de solutions écologiques nouvelles, d'approche de partages équitables en matière de transports n'appartient pas au domaine réservé d'un groupe de pensée politique et nous, élus socialistes, sommes également à même de réfléchir et surtout d'infléchir des réflexes nouveaux.