Le lancement du smartphone du géant de l'Internet Google semble avoir fait pchiiiiit ! Malgré un buzz efficace et une couverture média importante, en une semaine,
seuls 20 000 terminaux ont été vendus ; pour mémoire, durant les sept premiers jours de sa commercialisation, l'iPhone d'Apple avait trouvé 1,6 million de preneurs !
Alors ? Sur les forums, les internautes ne se sont pas emballés pour le Nexus One : ni bien ni mal, des qualités oui, des défauts quelques-uns.
Avec cet appareil exagérément baptisé "superphone", Google entend s'imposer comme concepteur de terminaux, mais aussi comme marque incontournable. Son système d'exploitation Androïd, plutôt bien
accueilli qui équipe déjà une vingtaines de téléphones n'a pris que 7% de part de marché, trop peu et trop lent pour Google qui a donc décidé de s'exposer sous son propre label. Il n'est pourtant
pas facile de s'attaquer à Apple mais aussi à RIM et ses Blackberry qui dominent le marché des téléphones intelligents.
Et si Google pense avoir créé son "iPhone killer", il n'a pas pris peut-être suffisamment en compte la puissance affective d'Apple, archétype de la "love brand", il n'est qu'à voir la foule qui
s'est pressée dans le premier Apple Store de la capitale. La firme à la pomme est considérée comme une firme dissidente, inventive, innovante, attractive. En face, la pieuvre Google et ses
tentacules de plus en plus nombreuses, incarne "l'hegemonic brand"; une omniprésence et une omnipotence de plus en plus contestée, qui s'affirme par la puissance mais pas par l'affection. A l'image
de Microsoft, leader mondial, malgré nous.