21 janvier 2010
Mariages en pays arabo-musulmans
Au risque de me répéter, je ne ferai de commentaires que sur le mariage : la fille dans nos civilisations berbéro-arabo-musulmanes est la propriété de sa mère jusqu'aux premières règles. Puis elle appartient à son père ou au mâle dominant si le père a disparu. Elle est alors une monnaie d'échange contre une dot, contre une maison, un terrain ou simplement une influence.
Dans certaines contrées, la cérémonie de sortie de la mariée de sa maison parentale est une véritable lutte entre la famille matrimoniale qui résiste à la sortie et la famille patrimoniale qui " arrache " ou " transplante " la mariée. C'est souvent une joute ponctuée par la cornemuse et la darbouka (instrument de percussion). La nuit de noces est un calvaire pour tout le monde : un calvaire pour la famille de la mariée qui joue là son savoir-faire et " son honneur " ; calvaire pour la jeune mariée qui doit subir une agression sanglante dont le but est le fameux drap maculé ; calvaire pour le marié qui doit prouver sa virilité ; calvaire enfin pour sa famille dont l'honneur est mis en jeu si manquement. La nuit de noces se déroule ainsi sans aucune intimité, [le souci principal de chacun étant de] veiller à ce que l'honneur soit sauf. A partir du moment où elle quitte la maison de son père, la fille est la propriété de son mari et de la famille de celui-ci.
Le port du voile devient souvent obligatoire, signant la propriété du mâle et la mise sous tutelle de la jeune femme qui perd ainsi tout droit à la liberté d'aller et venir, à la liberté civique, etc. [Rien d'étonnant dés lors] que la première chose qu'elle envisage soit le divorce ou l'adultère. Le divorce lui donne une liberté sociale et un justificatif de vie; l'adultère l'expose à la vindicte mais lui donne une revanche sur le sort. Le suicide hélas n'est pas exclu.
Pardon pour ce commentaire pessimiste, mais souvent c'est ainsi... "