Alors que le procès était accepté, malgré Amazon, par la cour, finalement un accord à l'amiable a été trouvé entre les deux parties, dévoile Publishers Weekly. D'autant plus que BookSurge l'affreux a laissé place à CreateSpace le vaillant, alors forcément la donne change.
D'une part, Amazon a bien accepté de ne pas déréférencer les ouvrages vendus par le biais de BookLocker dans les étals d'Amazon, ni de supprimer le bouton Ajouter à mon panier au cas où les livres ne seraient pas imprimés via BookSurge. En outre, une somme de 300.000 $ a également été versée pour les frais d'avocats...
Pour Angela Hoy, de la société Booklocker, cette solution est acceptable. « Nous ne le faisons pas pour l'argent. On a réussi à faire comprendre que les efforts secrets d'Amazon visaient à contraindre les éditeurs de payer les services de BookSurge pour l'impression de leurs livres et que ce n'est pas ainsi qu'un entrepreneur censé doit agir. » Angela remercie aussi le public, ses amis, les éditeurs, etc., qui les ont soutenus durant cet affrontement.
On peut lire la suite de sa déclaration qui n'apporte pas grand-chose de plus, sur le site dédié.
Cependant, l'accord n'est pas clairissime sur les conditions dans lesquelles la vente de livres en impression à la demande se déroulera à l'avenir. Reste que BookLocker remporte une belle victoire, étant le seul à s'être opposé à Amazon dans cette histoire, et que personne n'avait eu le courage de se positionner contre le marchand, pour l'élaboration d'une action de groupe.