Le Monde publie cet excellent interview d'Azouz Begag, dommage que le journal soit si discret dans la présentation, il est vrai que le Monde ne nous aide pas tellement.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/01/20/azouz-begag-xenophobie-et-islamophobie-deguisees-sont-les-thematiques-electorales-de-sarkozy_1294472_823448_1.html
La position d'Azouz Begag lors des municipales à Lyon et la stratégie du MoDem étaient restées pour moi incompréhensibles, je pense ne pas avoir été le seul, et le résultat fût catastrophique, dans une région qui était centriste.
Le retour en première ligne d'Azouz Begag me faisait plaisir mais aussi m'inquiétait quelque peu. L'homme s'est toujours comporté comme un électron libre, souvent avec bonheur et tout à son honneur, parfois de manière plus limite, mais cela n'engage que moi. D'autant plus que j'ai toujours préféré quelqu'un qui avait du caractère et de l'indépendance d'esprit à un béni oui oui, ou à un béni non non, alors je ne lui jetterai pas la première pierre s'il me paraît dévier quelque peu parfois.
C'est le second interview que je lis de lui et là, il me parait tout à fait dans la ligne du MoDem. Je sais, d'aucuns vont lui reprocher son amitié pour De Villepin ou Martinon, mais c'est son droit après tout et d'être fidèle en amitié n'a jamais été un défaut, encore que certaines amitiés, je ne parle pas des deux précédents, peuvent être peu valorisantes et à éviter.
Je trouve son approche vers la jeunesse très intéressante et son analyse des problèmes de la région saine et claire, même si elle peut parfois paraître un peu puérile.
Il parle ensuite de sondage qui placerait le MoDem autour de 10%, réalité ou intox? Si c'est le cas c'est déjà mieux que pour les municipales et européennes.
Pour le second tour, les questionneurs ont cherché à le faire aller vers le PS, il a esquivé la question en rappelant que le MoDem était indépendant et que c'était ce qu'il appréciait.
J'espère bien que le seuil des 10% sera franchi et que le MoDem sera indépendant au second tour, c'est la chance à saisir pour que le centre retrouve la place qui était la sienne il y a peu dans cette région, ou Anne Marie Camparini, que je salue au passage, a porté haut nos valeurs.