Mais cette première suceuse drapée de mes éloges n'est malheureusement pas le type commun que l'on rencontre. Les Carmen s'opposent en effet à leurs lointaines et bien moins sophistiquées cousines, dites ramasseuses. Commençons donc la décortication de ces horribles créatures dont on m'a récemment narré quelques faits d'armes. Contrairement aux sombres seigneurs Sith de Star Wars, elles vont toujours par trois formant un cortège hétéroclite hanté de mamelles pendantes, d'intellects approximatifs et surtout imbibé d'un droit de l'hommisme puant.
Dans notre cas, quand les ramasseuses n'en peuvent plus de leur morale exsangue et que la critique acide des Carmen ne suffit plus à apaiser le feu qui fait rage au fond des utérus, c'est sortie de tanière pour s'attaquer aux vits rabougris des étudiants internationaux. Un plan parfait car il correspond à l'idéologie soixante-huitarde qui a tant fantasmé ce mélange sans limite des corps, censé provoquer une sorte de fusion culturelle. La réalité est évidemment moins poétique et si nos amis les ramasseuses chassent dans les milieux Indo-pakistanais uniquement, c'est surtout car elles savent à quel point les mâles de ces régions sont à la fois frustrés et étouffés par un système de classes antique. Ils sont en quelque sorte en socialement déterminés - et ceci est d'une tristesse terrible - à servir les européennes moches que tous les autres rejettent avec tant de délice. Cela dit, j'ai le tout de même eu le plaisir de relever lors de mon enquête que les ramasseuses et leur horrible STO du cul subissent parfois des rejets, malgré le manque de goût dont font généralement preuve certains vits orientaux.