Je me souviens avec grand plaisir de l’époque où j’ai découvert que la région où je prévoyais acheter une petite maison de campagne s’adonnait déjà à la collecte à 3 voies. Vivant à Montréal depuis plusieurs années, je pratiquais déjà religieusement la séparation des matières recyclables, mais le compostage était encore pour moi une notion un peu ésotérique.
N’étant pas particulièrement adepte d’horticulture, je sais néanmoins apprécier un bel aménagement paysager. Cependant, je suis plutôt du genre à magasiner un peu toutes sortes de fleurs au printemps, à les mettre en terre ici et là sur mon terrain, à les arroser pendant l’été et à les arracher (si j’ai le temps) avant la première neige. Ma seule expérience avec les vivaces est un bouquet de ciboulette que je regrette parfois ne pas avoir mis en pot (les initiés sauront pourquoi…).
C’est pour dire que le compostage domestique ne m’avait jamais vraiment attirée et même, me faisait un peu peur. Je me sentais quand même un peu coupable d’envoyer aux déchets tous mes restes de cuisine et autres matières résiduelles organiques.
Quel ne fut donc pas mon grand bonheur d’apprendre que je pourrais désormais, au moins la fin de semaine et pendant les vacances, me débarrasser enfin de cette lourde culpabilité en déposant simplement toutes mes matières organiques dans le miraculeux bac brun !
(La suite dans un jour ou deux…)