Quand Bono de U2 pense se faire voyant pour la décennie qui commence, "10 idées", les siennes, les miennes, note 2

Dans la short list du barde irlandais, la seconde concerne "le respect de la propriété intellectuelle". De cette propriété, comme des autres, il y a des lois, des codes. Diantre, la propriété intellectuelle ne serait pas respectée mais où et comment ? Pour Bono, l'ennemi est le téléchargement libre, et la seule chose qui empêcherait "les industries du cinéma et de la télévision de connaître le sort qui est celui de la musique et de la presse, c'est le poids des fichiers". Mais de quand date cette Bono-idea ? ! Car le téléchargement libre des films et des téléfilms est un fait depuis des années déjà, de haut-débit. Bono entend se faire le porte-parole des artistes et notamment des "jeunes auteurs-compositeurs débutants" qui seraient les victimes de ce pillage, et ne gagneraient rien, étant donné qu'ils ne font pas de concerts... comme U2. Curieux comme le chantre ne se pose aucune question sur un tel sujet. Pourquoi les téléchargeurs préfèrent le gratuit au payant ? Ils n'ont peut-être pas les revenus du chanteur de U2 ? ! Pourquoi les citoyens-téléchargeurs, qu'ils soient jeunes ou salariés, ont si peu d'argent, malgré leur travail, leur efforts, et du coup ne peuvent consacrer 1500 euros par mois pour acheter et écouter de la musique ? ! Et pour le reste de la "propriété intellectuelle", le sujet intéresse t-il vraiment Bono ? Et les auteurs qui ne reçoivent pas leurs droits d'auteur ? Et une gestion des droits des artistes par les artistes eux-mêmes ? Et des droits payés en fonction de ce qui est regardé et écouté, par une SACEM électronique ?