Haïti, le Tsunami de 2004 - vivre en ignorant la Nature..., et l'ONU qui ne travaille pas à la préparation des catastrophes

Depuis que la théorie de la tectonique des plaques a été élaborée et vérifiée, la carte des plaques est connue et les zones à risques sont parfaitement identifiées. Si vivre au coeur de la Russie est de ce point de vue sans risque (mais il reste les inondations, le ciel-qui-vous-tombe-sur-la-tête sous la forme d'une météorite, les tempêtes comme celles qui ont frappé en France en 1999 et l'année dernière), il n'en va pas de même tout le long de la Ceinture de Feu du Pacifique, et en Asie du Sud-Est, de l'Indonésie jusqu'au Japon. Avec le tsunami de 2004, le fossé entre le savoir scientifique et la conscience populaire, générale, se révélait : malgré la somme des connaissances, les comportements humains continuaient d'être simples et "archaïques". Sur les plages de Banda Aceh, combien sont restés à regarder avec étonnement, amusement et plaisir l'eau se retirer ? Depuis de longues minutes déjà, les animaux et les oiseaux se taisaient, et certains fuyaient. Ce seul signe était nécessaire et suffisant pour donner l'alerte. Mais non. L'eau se retire. Puis elle revient. Et elle a écrasé la vie de centaines de milliers d'hommes, de femmes, d'enfants, qui vaquaient à leurs occupations mais n'écoutaient pas la Nature. Or, nous ne sommes pas les premiers hommes, mais des tard-venus. Nous savons... Nous savons... mais nous voulons vivre comme si nous ne savions pas. La terre doit trembler à Haïti et dans cette région des Caraïbes. Et se prépare t-on ? A t-on recommandé ou même contraint à des constructions respectant les normes parasismiques ? Le palais présidentiel, pour faire colonialement beau, a été construit en dur, et désormais se trouve à terre. L'ONU a t-elle préparé des plans et des moyens pour une telle intervention ? Non, les responsables avaient autre chose à faire - du shopping ? L'humain se moque t-il de la Nature ? La Nature se moque de l'humain...

Un numéro pour verser 1 euro : 80333 (au Secours Populaire)

Et comment les internautes-citoyens pourraient, pourront contrôler l'usage des fonds ?