Le GIEC vient enfin de le reconnaître : les glaciers himalayens ne vont peut être pas fondre tout de suite comme un vulgaire cornet de glace à la vanille malencontreusement oublié en plein soleil, un jour de canicule à la maison de retraite de Ploubalay.
Josette et Marcel sont évidemment ravis. Ils ne seront pas contraints de renoncer au voyage organisé qu’ils projetaient d’effectuer dans la région sur les traces de Tintin, à la recherche de l’abominable Homme des Neiges.
Coaché par un authentique sherpa titulaire d’un master d’animation environnementale délivré par l’Université de Rennes, le piolet dans une main et l’album de Hergé dans l’autre, ils vont pouvoir crapahuter à loisir aux pieds du toit du monde et faire le plein d’anecdotes effrayantes et de photos exclusives.
Succès garanti au retour, notamment à la prochaine matinée (vraie) galette-saucisse du club du troisième âge de Pleurtuit.
Y’a guère qu’au GIEC que l’allégresse tarde un peu à se manifester. On peut le comprendre car ce n’est jamais que la seconde fois en quelques semaines que cette irremplaçable institution internationale au service de la sauvegarde de la planète se fait prendre à plonger profond les doigts dans le pot de confiture du truandage de données climatiques.
Allez les gars : encore un petit effort et ils vont bien finir par nous avouer, sans qu’on ait besoin de se fâcher vraiment, que leur thèse sur l’origine humaine du réchauffement climatique ne repose sur rien d’autres que sur leur fantasmes catastrophistes et leur obsession de faire cracher les contribuables des pays riches au bassinet du développement, supposément durable, du reste de la planète.