Sent-on que le vent commence à tourner alors que la conférence d'Apple du 27 janvier commence à faire tourner la tête au net - notamment avec des annonces de partenariat direct, comme l'éditeur HarperCollins ? Reste que chez Amazon, on réfléchit au moyen de conserver à tout prix les parts de marché gagnées grâce aux prix réduits, en séduisant les auteurs et éditeurs qui passeront par sa plateforme de vente.
Ainsi, ceux qui utiliseront la plateforme de vente d'Amazon percevront plus de revenus pour les livres numériques. Le marchand annonce donc des revenus de 70 % du prix du livre, avec dans tous les cas 6 % en moyenne de prélevés pour les frais de port. Aisni, pour un bouquin vendu 8,99 $, l'auteur recevra 6,25 $ contre 3,15 avec l'ancien système. Un bond fulgurant, qui contraint la société à rogner encore plus fort sur ses marges, pour toujours appâter le chaland.
Les frais de livraisons seront calculés sur une base assez amusante de 0,15 $/Mo. En somme, un livre de 10 Mo coûtera 1,5 $. Et s'il pèse 100 Mo, c'est l'auteur qui devra de l'argent à Amaon, conformément aux conditions de vente. La moyenne actuelle des livres serait de 368 Ko, estime le marchand.
L'option sera disponible à partir du 30 juin 2010.
Quelques contraintes pour les auteurs qui opteront pour ce nouveau système, le prix de leur ouvrage devra être compris entre 2,99 $ et 9,99, $. Ensuite, leurs ouvrages devront être mis en vente pour le monde entier où les auteurs et éditeurs le peuvent. Et obligation est formulée de proposer tout livre à prix égal ou inférieur de celui du livre papier. En outre, la fonctionnalité Text-to-Speech devra être activée par défaut - histoire de ne pas avoir à faire face à des récriminations déjà éprouvées par Amazon.
Pour en profiter, il faudra bien évidemment passer par la Kindle Digital Text Platform, qui a récemment été ouverte aux autres pays que les États-Unis.
Oh, le paiment se fera toujours à 60 jours fin de mois...