Nous avons également discuté la position d'Arnaud Nourry, PDG d'Hachette Livre pour qui, « il revient aux éditeurs et à eux seuls (...) de numériser leurs ouvrages et de les mettre à disposition des libraires via une plateforme de stockage et de distribution ».
Contacté par ActuaLitté, le SDLC affirme de son côté que « l'offre généralisée, couplée aux DRM et au prix unique du livre permettront une organisation en accord avec les éditeurs pour offrir une difusion la plus large possible, et lutter contre le piratage ». Quid des libraires qui n'ont pas la capacité technique de mettre leur contenu en ligne ?
Pour Jean-Noël Reinhardt, président de Virgin Stores, la solution viendra cependant plus facilement des acteurs qui sont déjà revendeurs et proposent des contenus numériques depuis belle lurette. Et d'assurer que sa connaissance des habitudes de consommations des internautes lui donne une vision claire de l'offre qui doit être mise en place : fournie mais surtout très simple. « Nous ne voulons pas faire le métier des éditeurs et nous lancer dans la gestion de droits ou dans une politique commerciale spécifique. Mais je suis légitimiste, on ne fera rien sans les éditeurs, ni contre eux », précise-t-il.
Les adhérents au SDLC vantent d'une seule voix une expérience dans la vente de contenu numérique qui pourrait, il est vrai, permettre aux libraires de travailler sereinement.