Les auteurs déboussolés face à l'Opt-Out de Google

Alors que Google est secoué par des critiques provenant de tous bords, (éditeurs américains, européens et même chinois) éditeurs et auteurs baignent aussi dans un océan de confusion.
Ces derniers doivent eux-mêmes faire parvenir leurs demandes de retrait des oeuvres numérisées dans Google Books, avant le 28 janvier 2010. Pour faire taire les critiques à son égard, Google propose de faire un chèque de 125 millions $. La décision du tribunal de New York interviendra le 18 février.
L'auteur américaine Diana Kimpton, a déclaré qu'elle se trouvait dans une « confusion totale », face à « ce document énorme ». On lui aurait même confié : « J'ai essayé de le lire mais perdu goût à la vie ! »
Katherine Langrish, publiée chez Harper Collins, a dénoncé « un renversement des principes établis de longue date du droit d'auteur ». Elle ne sait pas non plus que faire : retirer ses livres de Google Books ou bien les laisser en ligne et être vigilante.
John Dougherty, publié par Childrens Books Random House, a décidé de retirer ses oeuvres de Google Books. Il semblerait que les avis contradictoires n'aient pas pesé sur sa décision car l'auteur ne juge « personne de bon conseil. »
La SOA (Society of Authors) dégage 6 avantages au Règlement. La société aurait tout de même admis au sujet du Règlement : « Ce n'est pas parfait mais c'est la meilleure mesure que l'on puisse obtenir. » le manque de recul par rapport auw nouvelles méthodes de Google semble évident...